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Masters 1000 de Paris : "Les gens me saoulent avec le Masters", confie Gaël Monfils

Gaël Monfils, encore en course pour le Masters de fin de saison après son entrée en lice victorieuse au Masters 1000 de Paris, préférerait qu'on ne lui en parle plus: "Les gens me saoulent avec le Masters", a-t-il lâché mercredi.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
  (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

Mercredi, Gaël Monfils (13e) a écarté son compatriote Benoît Paire 6-4, 7-6  et affrontera le Moldave Radu Albot (50e) jeudi pour une place en quarts de finale.

Q: Cette première victoire vous permet de rester en course pour le Masters.

Gaël Monfils : "Je vais être super honnête : je suis mort physiquement et mentalement depuis la tournée asiatique. J'ai pris une claque après l'Asie, parce que je n'ai pas bien joué, je ne me sentais pas bien, je trouvais que mon niveau de jeu avait énormément baissé. Et après, ça a commencé à se dégrader physiquement, j'ai commencé à avoir plus de pépins, mais surtout mentalement. Le mot est peut-être fort mais les gens me saoulent avec le Masters, on m'en parle depuis l'Asie, c'est saoulant. Mon objectif en fait, c'est vraiment de finir dans le top 10. Si j'ai une place pour aller au Masters, tant mieux. Mais le Masters, je ne suis pas si loin, mais je suis quand même très loin, et j'ai accumulé toute cette pression. Je me suis stressé tout seul sur pas mal de choses, et jouer stressé, c'est compliqué." 
 

Q: Comment cette tension se traduit-elle concrètement ?

GM : "Je fais des matches très étriqués, des matches où je ne me fais pas plaisir, où je suis très défensif. À Vienne (la semaine dernière, ndlr), franchement, je ne voulais pas jouer, parce que je ne me sentais pas bien physiquement et mentalement. On est reparti sur des bases plus simples: la défense. Je ne fais pas beaucoup de points (gagnants), voire pas du tout, je suis très loin (de la ligne de fond). Mais je me déplace mieux, ce que je n'arrivais pas à faire les semaines d'avant, et j'ai retrouvé un service correct. Je suis mieux sur le terrain, plus mobile, j'arrive à mieux voir le jeu. Aujourd'hui (mercredi), je sers bien, je cours, mais je suis encore plus attentiste, parce qu'il y a encore plus de pression."

Q: Dans ces conditions, comment appréhendez-vous votre huitième de finale à venir contre Albot ?

GM : "C'est exactement le type de jeu qui est horrible pour moi : un mec qui est solide du fond, qui ne fait pas de faute. Il faut aller le chercher. Il va falloir que j'arrive à être plus courageux, à l'agresser sur ses deuxièmes balles... Il sait que j'ai la pression. Il va être content de me tenir, et même de m'enfoncer."

Propos recueillis en conférence de presse.

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