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Masters 1000 de Paris - Lucas Pouille : "Toujours particulier de jouer ici"

Le numéro 2 français, qui vient de remporter contre Jo-Wilfried Tsonga la finale du tournoi de Vienne dimanche, aborde le Rolex Paris Masters en totale confiance après une saison faite de hauts et de bas. Il espère briller ici afin d’engranger de la confiance pour la finale de la Coupe Davis qu’il espère fortement disputer. En revanche, il ne fait pas de la qualification pour le Masters son objectif premier.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Lucas Pouille (XIA LEI / IMAGINECHINA)

Tu viens de gagner un grand tournoi (ATP 500, NDLR). Quel effet ça fait ?

J’étais très heureux. J’ai fait cinq bons matches là-bas, dans la lignée de la tournée asiatique où j’avais déjà bien joué sans forcément beaucoup gagné. Ca me donne de la confiance pour ce Bercy.

Ta blessure au genou a été assez handicapante à un moment dans la saison…

Quand tu as mal au genou, tu ne peux pas donner ta pleine mesure. Il faut limiter les charges de travail, la douleur trotte dans la tête et ce n’est pas facile à gérer. Mais j’ai refait une bonne préparation avant la tournée en Asie et je suis très bien aujourd’hui.

Le Masters est-il un objectif ?

Avant Vienne, j’avais dit qu’il fallait que je gagne tous mes matches pour aller à Londres. Il ne faut plus perdre un match donc je n’y pense pas vraiment. Je vais prendre les matches les uns après les autres…

Tu as douté un moment ?

J’ai perdu pas mal de matchs cet été mais je tiens à dire que ce n’est pas à cause de ma blessure que j’ai perdu ces matches. J’ai continué à bosser dur, je savais que ça allait revenir.

Es-tu content d’enchaîner avec Bercy où aurais-tu préférer savourer plus longtemps ton titre de Vienne ?

C’est bien d’enchaîner. C’est toujours particulier de jouer ici. Mon premier vrai résultat sur le grand circuit, je l’ai obtenu ici. Et puis il faut passer à autre chose, même après une victoire.

Tu penses à la Coupe Davis ?

Ce serait mentir de dire que je n’y pense pas. C’est forcément dans un coin de ma tête mais il sera plus facile d’y penser après Bercy. Mais c’est vrai que je fais attention à tout car on risque toujours de se faire mal bêtement en fin de saison. Donc je soigne les étirements, la récupération.

Tu penses avoir gagné ta place après ton succès à Vienne ?

Il faut poser la question à Yannick (Noah). Je ne peux pas répondre. J’ai bien sûr très envie de jouer cette finale et de la gagner.

C’est le staff qui vous a demandé de jouer le double à Bercy ?

Oui et non. C’est vrai que ça peut être intéressant et si on a des blessés, ça peut être utile.

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