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Roland-Garros 2021 : Naomi Osaka risque l'exclusion si elle ne répond pas à ses obligations médiatiques

Après la décision de Naomi Osaka de ne pas participer aux conférences de presse à Roland-Garros, les organisateurs des tournois du Grand Chelem assurent l'avoir contactée pour qu'elle reconsidère sa position, sans réponse. Elle risque maintenant l'exclusion.

Article rédigé par Hortense Leblanc, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Naomi Osaka ne s'est exprimée que sur le court, mais pas devant les journalistes, à l'issue de sa victoire au premier tour de Roland-Garros. (MUSTAFA YALCIN / ANADOLU AGENCY)

Dans un communiqué, dimanche 30 mai, les organisateurs des quatre tournois du Grand Chelem assurent que Naomi Osaka risque l'exclusion de Roland-Garros si elle ne se conforme pas à ses obligations médiatiques. La joueuse avait annoncé, mercredi 26 mai, sur ses réseaux sociaux, qu'elle ne participerait à aucune conférence de presse. Ils disent aussi avoir essayé de prendre de ses nouvelles pour mieux comprendre ses préoccupations, sans succès.

L'Open d’Australie, Roland-Garros, Wimbledon et l’US Open regrettent le manque de coopération de Naomi Osaka. Dans un courrier qu'ils lui ont adressé, les quatre tournois lui ont rappelé ses obligations médiatiques. Ils annoncent également que comme elle ne s'y est pas conformée à l'issue de sa victoire au premier tour de Roland-Garros, une amende de 15 000$ lui a été appliquée. En cas de récidive, des sanctions plus sévères pourraient intervenir, comme une exclusion du tournoi.

Selon les Grands Chelems, les conférences de presse "permettent à la fois aux athlètes et aux médias d’échanger leurs points de vue et aux joueurs et joueuses de partager leur expérience". Une façon pour eux de participer "au développement et à l'évolution de notre sport". 

Les tournois rappellent leur engagement pour le bien-être des athlètes

Naomi Osaka avait justifié sa décision de ne pas participer aux conférences de presse par des impératifs de santé mentale : "Je me suis souvent retrouvée à répondre à des questions qui ont déjà été posées plusieurs fois, ou des questions qui sèment le trouble dans nos esprits, et je ne vais me soumettre à des gens qui doutent de moi".

Mais les tournois, qui lui ont écrit, regrettent le manque de coopération de la joueuse pour comprendre davantage les attentes des athlètes. "L’équilibre psychologique des joueurs et joueuses qui participent à nos tournois et qui évoluent sur les différents circuits sont de la plus haute importance pour les Grands Chelems", assurent-ils dans un communiqué. 

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