Open Australie : le gouvernement accepte de surseoir à l'expulsion de Djokovic le temps que la justice tranche
Le numéro 1 mondial, qui risque trois ans d'interdiction d'entrée sur le territoire, a demandé à la justice d'empêcher son expulsion. Cette dernière n'a pas encore statué.
Le suspense reste entier. Les autorités australiennes ont accepté de surseoir à l'expulsion de Novak Djokovic jusqu'à ce que la justice ait statué sur son cas, a annoncé vendredi 14 janvier un avocat du gouvernement. Le numéro un mondial de tennis, entré en Australie sans être vacciné contre le Covid-19, ne sera pas placé en rétention avant un interrogatoire prévu samedi matin devant les services d'immigration, et ne sera pas expulsé avant que la justice n'ait statué sur son recours contre l'annulation de son visa.
Le juge de l'Etat de Victoria qui avait bloqué une première fois l'expulsion d'Australie de Novak Djokovic a tenu une audience d'urgence à ce sujet vendredi, avant de se déssaissir au profit de la justice fédérale. Ce nouveau rebondissement pourrait retarder le dénouement de l'affaire.
Un sportif non-vacciné
La décision d'annuler le visa du joueur pour la deuxième fois a été prise "sur des bases sanitaires et d'ordre public", a précisé le ministre australien de l'Immigration, qui s'est dit "fermement engagé à protéger les frontières australiennes, tout particulièrement dans le contexte de la pandémie de Covid-19".
Le Serbe a fait appel et espère encore pouvoir participer à l'Open d'Australie, qui débute dimanche et dont il est tenant du titre. Le numéro 1 mondial, qui risque trois ans d'interdiction d'entrée sur le territoire, a demandé à la justice d'empêcher son expulsion. Son avocat a demandé à ce que sont client reste en liberté pendant la durée de la procédure. Le représentant du gouvernement a assuré qu'il ne retournera pas en rétention avant un interrogatoire prévu samedi matin devant les services d'immigration, mais que les autorités comptaient ensuite le placer de nouveau en rétention.
Novak Djokovic a admis avoir rempli incorrectement sa déclaration d'entrée en Australie et ne pas avoir respecté les règles d'isolement après avoir été testé positif au Covid-19 en décembre (une contamination dont il espérait qu'elle lui permettrait de bénéficier d'une exemption pour entrer dans le pays sans être vacciné). Le joueur a plaidé aussi "l'erreur humaine" pour expliquer comment une mauvaise case dans son formulaire d'entrée sur le territoire avait été cochée.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.