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Roland-Garros 2023 : devant un public clivé, Novak Djokovic n'a pas tremblé face à Marton Fucsovics et sera au troisième tour

Après un premier set accroché, le numéro 3 mondial, a progressivement installé son jeu pour s'imposer en trois sets (7-6 [7-2], 6-0, 6-3), mercredi.
Article rédigé par Justine Saint-Sevin - À Roland-Garros
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Novak Djokovic lors de son deuxième tour face à Marton Fucsovics à Roland-Garros, le 31 mai 2023. (MATTHIEU MIRVILLE / AFP)

Tantôt salué par une pluie d'applaudissements, tantôt sifflé et hué… L'accueil qu'allait réserver le court Philippe-Chatrier au Serbe, après l'ambiance parfois hostile qui avait accompagné son entrée en lice, était l'une des interrogations de la "night session" de ce mercredi 31 mai à Roland-Garros. S'il est difficile de mesurer le poids de la récente sortie polémique de Novak Djokovic sur le Kosovo, le match du soir a confirmé le désamour d'une partie du public à son égard. Malgré tout, le Serbe, habitué à s'en amuser, a fini par décrocher un succès maîtrisé en trois sets (7-6 [7-2], 6-0, 6-3), contre le Hongrois Marton Fucsovics.

À mesure que le numéro 3 mondial a resserré son emprise sur le match, les contestations se sont espacées et le public lui a offert une ovation nourrie."J'espère que vous vous êtes amusés ce soir, particulièrement lors de la première manche, parce que moi un peu moins", confiait-il, rieur, à Fabrice Santoro après sa victoire.

À un jeu du set (5-2), après avoir parfaitement négocié son entame de match, le Serbe s'est retrouvé à court de solutions. Bousculé par le Hongrois, qui tapissait le fond de court dans un parfait miroir et répondait à chacune de ses amorties avec autant de vice et de réussite, il l'a vu revenir à hauteur (5-5). La façon dont le numéro 3 mondial a fêté le gain de son sixième jeu – comme s'il avait gagné le set – disait tout de sa frustration.

Djokovic confirme ses propos sur le Kosovo

Outre la victoire, plus maîtrisée que lors du premier tour où il avait connu une conclusion plus chahutée, les spectateurs retiendront aussi que le Serbe a confirmé, après le match, ses propos sur le Kosovo. "Je pourrais le répéter, mais je ne le ferai pas. Beaucoup de gens ne sont pas d'accord, mais moi, c'est ce que je pense", a-t-il glissé, refusant néanmoins de répondre aux critiques adressées par la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra.

Pour poursuivre sa quête vers un troisième sacre sur l'ocre parisien et un 23e Grand Chelem, Novak Djokovic devra se défaire de l'Espagnol Alejandro Davidovich Fokina, tombeur de Luca Van Assche.

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