Tennis : Novak Djokovic annonce bénéficier d'un visa pour disputer l'Open d'Australie
Après son expulsion de Melbourne l'an passé, le Serbe, qui refuse toujours d'être vacciné contre le Covid, prendra bien part au tournoi le 16 janvier prochain.
Cette fois-ci, il n'y aura pas de "Djokogate". Novak Djokovic a annoncé, mercredi 16 novembre, avoir reçu un visa du gouvernement australien, mardi. Le mélodrame de 2021, où le Serbe, victorieux à neuf reprises de l'Open d'Australie, avait été retenu à son arrivée à Melbourne l'an dernier puis expulsé en mondiovision juste avant le début du tournoi, n'aura donc pas de remake.
"J'étais très heureux de recevoir la nouvelle hier. C'est un soulagement, a affirmé le joueur de 36 ans lors d'une conférence de presse, mercredi, dans le cadre des Masters ATP qui se déroulent actuellement à Turin. Avoir une vision claire maintenant, savoir ce que je vais faire à l'intersaison, que je vais débuter la saison en Australie, bien sûr, ça m'enlève une certaine pression. J'y ai certains de mes meilleurs souvenirs. Evidemment je veux y retourner, y jouer au tennis, y faire ce que je fais de mieux, en espérant passer un très bel été australien", a-t-il salivé d'avance.
En marge du Masters qu'il dispute actuellement à Turin, où il a remporté ses deux premiers matchs (contre Stefanos Tsitsipas lundi et Andrey Rublev mercredi), le Serbe avait déclaré qu'il était confiant pour l'obtention de ce visa. "Il n’y a encore rien d’officiel. Nous sommes dans l’attente. Ils [ses avocats] discutent avec le gouvernement australien, c’est tout ce que je peux dire pour le moment".
>> Retour sur le match perdu par Novak Djokovic face aux autorités australiennes en janvier 2022<<
Il faut croire que ces derniers ont su trouver les bons arguments. Ceux qui ont poussé les autorités australiennes à revenir sur leur décision d'interdire au joueur l'accès au territoire pendant trois ans. Une mesure que, selon la loi en vigueur, le gouvernement peut abroger selon les circonstances. L'actuel numéro 8 mondial aura donc toute latitude, dès janvier prochain, pour tenter de conquérir un 10e titre à Melbourne et revenir à égalité avec Rafael Nadal dans la course aux Grands Chelem, l'Espagnol menant 22 titres à 21.
Circonstances favorables
Quelques signes avant-coureurs avaient laissé présager un épilogue heureux à la requête du Serbe. Ainsi, le mois dernier, le directeur de l'Open d'Australie, Craig Tiley, avait indiqué avoir passé du temps avec Djokovic et assuré que le joueur souhaitait disputer le premier Grand Chelem de 2023.
"Il a dit qu'il aimerait évidemment revenir en Australie, mais il sait que la décision finale reviendra au gouvernement fédéral", avait expliqué le responsable au journal australien The Age. Il a accepté cette position. C'est une affaire privée entre eux."
Djokovic, rebaptisé "Novax" à l'époque des faits l'an passé, a également bénéficié d'une conjoncture politique, matérialisée par un changement de gouvernement, qui a incontestablement favorisé son futur retour sur le sol australien : la coalition conservatrice, au pouvoir à l'époque de l'expulsion du Serbe, a en effet été remplacée par un cabinet de centre-gauche, emmené par le travailliste Anthony Albanese.
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