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Tsonga: "beaucoup de frustration"

Jo-Wilfried Tsonga s'est dit frustré par le déroulement de son huitième de finale face à Roger Federer, à Melbourne. Battu en trois manches (6-3, 7-5, 6-4), le Manceau a convenu que son adversaire s'était montré "très bon", le privant "de temps tout au long du match".
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Il n'y avait rien à faire contre ce Roger Federer là ?
J-W Tsonga: "Oui, il a été très bon. Il m'a privé de temps tout au long du match,  il n'a pas commis de fautes directes, il a été impérial au service, donc il n'y  a rien à dire. Pour le déstabiliser un peu plus, il aurait fallu que je serve  un peu mieux. Je n'ai pas assez bien servi pour ça. Ca a quand même été un  match disputé, il y a eu des beaux points. C'est le genre de matches qui peut  parfois basculer, aujourd'hui il n'a pas basculé. Mais le sentiment c'est que  tu as un gars qui joue super bien en face et que tu essaies de t'accrocher pour  te donner éventuellement une petite chance de revenir. Il a su être  opportuniste. J'aurais pu mieux démarrer, mais il a été solide tout au long du  match."

On vous a vu crier pour évacuer votre frustration à un moment...
JWT: "Je n'avais pas les meilleures sensations physiques. Je suis un peu  impulsif et je me suis un peu contenu au début du match parce qu'il y avait  quand même beaucoup de frustration. Je prenais sur moi, parce que je ne voulais  pas montrer ma frustration et que malgré tout je ne jouais pas si mal que ça.  Mais il fallait que ça sorte. Et j'avais besoin de ça pour me libérer et  repartir à la bagarre. J'aurais peut-être dû le faire avant ça."

Sort-on découragé ou avec l'envie de travailler encore plus d'un match comme celui-ci ?
JWT: "C'est le genre de match qui me donne envie de repartir au travail.  Parce que je me dis qu'évidemment j'ai pris trois sets, mais que le match  aurait pu prendre une autre tournure. Donc non ça m'encourage à travailler  encore plus. Je n'avais pas de sentiment d'impuissance, parce que j'avais  vraiment le sentiment à un moment que j'avais les capacités de faire tourner le  match. J'aurais pris 6-2, 6-2, 6-2, oui j'aurais dit qu'il y avait un vrai  sentiment d'impuissance. C'était pas non plus la correction du siècle. Je suis  content de ma semaine. J'ai bien joué, je n'ai plus mal au genou, je m'entraîne  bien, c'est plutôt prometteur pour la suite."

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