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Roland-Garros : avant Paris, Roger Federer reprend ses marques sur la terre battue de Genève

Le Suisse reprend la compétition mardi, à moins de deux semaines du Grand Chelem parisien, et plus de deux mois après son seul tournoi en 2021.

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
Roger Federer lors de son match avec Nikoloz Basilashvili de Géorgie au Qatar ExxonMobil Open au complexe international de tennis et de squash Khalifa dans la capitale qatari Doha, le 11 mars 2021.  (SAMER AL-REJJAL / QATAR TENNIS FEDERATION)

Il est de retour. Roger Federer, n°8 mondial, (re)lance sa saison mardi 18 mai, à l'occasion de l'Open de Genève (16-22 mai), pour son premier match sur la surface ocre en 2021. Exempté de premier tour en tant que tête de série numéro 1, il sera opposé à l'Espagnol Pablo Andujar (76e) au deuxième tour. Un premier pas sur terre avec un objectif encore plus élevé. 

Le Suisse, qui avait été contraint de déclarer forfait pour l'Open d'Australie en début de saison, était déjà apparu sur les courts en mars, à Doha, où il avait enchaîné deux matches. Après plus d'un an d'absence en raison d'une opération au genou et du Covid-19, il y avait montré un niveau de jeu plus que correct. Il y avait remporté son premier match aux dépens du Britannique Daniel Evans, puis perdu le second, en quarts de finale, non sans avoir obtenu une balle de match, face à Nikoloz Basilashvili, futur vainqueur du tournoi. 

Se refaire la main sur terre, avant Wimbledon

Annoncé présent pour le Masters 1000 de Madrid la semaine dernière, le Suisse a préféré retarder au dernier moment sa reprise sur terre battue et jouer pour la première fois le tournoi de Genève, un ATP 250 où le tableau, bien moins relevé qu'à Madrid, devrait lui permettre d'enchaîner les rencontres. "L'important, c'est de jouer des matches (...) Tout ce qui m'aidera à arriver à 100% sur gazon, je le ferai", a-t-il affirmé. 

Même si Roger Federer s'est absenté un moment, les observateurs comme ses supporters restent confiants sur son état physique à Genève, où il sera évidemment la tête d'affiche du tournoi. Thierry Grin, le directeur du tournoi, affirme dans le magazine suisse L'Illustré que Federer "ne vient pas pour dire bonjour. Il vient pour gagner des matches avant son grand objectif, Wimbledon."

Sur les rives du lac Léman, où ses premières balles d'entraînement vendredi ont tourné sur les réseaux sociaux, le n°8 mondial entrera donc en lice au deuxième tour face à Pablo Andujar (76e), vrai spécialiste de la surface. Dans le tableau helvète, des jeunes ambitieux comme Cristian Garin (22e), Casper Ruud (16e) et Denis Shapovalov (14e) en finale.

"Il a des capacités tellement irréelles"

Les plus gros calibres l'attendront ensuite à Roland-Garros, où le Suisse de 39 ans reste sur une défaite en demi-finale en 2019 face à Rafael Nadal. "Je pense que Federer manque à tout le monde quand il n'est pas sur le circuit, pour son style, sa façon de jouer. J'attends avec impatience Roland-Garros et Wimbledon pour le voir rejouer", a ainsi assuré Dominic Thiem (4e) à Rome.

L'Autrichien, deux fois finaliste sur la terre battue parisienne et vainqueur de son premier tournoi du Grand Chelem l'an dernier à l'US Open, est persuadé que Federer prendra toute la place qui est la sienne depuis près de vingt ans dans les tournois. "Il est tellement bon, il a des capacités tellement irréelles que je ne pense pas que ce soit un gros problème pour lui de ne pas jouer pendant aussi longtemps. S'il est à 100% physiquement, je suppose qu'il pourra avancer assez loin dans les tableaux", a-t-il estimé.

Dans sa ligne de mire, Roland-Garros, bien sûr, où il avait atteint les demi-finales lors de sa dernière apparition en 2019 et où il a toujours atteint la deuxième semaine depuis 2004, puis Wimbledon où il a été sacré à huit reprises, et enfin les Jeux Olympiques, où il brigue sa première médaille d'or en simple (il avait eu largent en 2012), lui qui a déjà décroché l'or en double (avec Stan Wawrinka en 2008). Trois défis qu'il espère relever l'année de ses 40 ans, pour atteindre enfin ce 21e sacre en Grand Chelem derrière lequel il court depuis l'Open d'Australie 2018.

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