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"D'habitude, je ne suis pas du tout le mec qu'on attend" : le Français Benoit Paire vise au moins les 8e de finale à Roland-Garros

À 30 ans, le tennisman réalise une bonne saison et vise un bon parcours à Roland-Garros.

Article rédigé par franceinfo, Fabrice Abgrall - Édité par Thomas Pontillon
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Benoît Paire lors du tournoi de Lyon en mai 2019.  (PHOTO MAXIME JEGAT / MAXPPP)

Et si c'était son année ? Le Français Benoît Paire vise au moins les 8e de finale à Roland-Garros, un niveau qu'il n'a jamais atteint. L'enfant terrible du tennis français sera opposé à Pierre-Hugues Herbert mercredi 29 mai pour le 2e tour. Huit autres Français seront sur les courts, notamment Jo Wilfried Tsonga qui sera opposé au japonais Kei Nishikori, 7e mondial. 

Performant sur terre battue

C'est le meilleur joueur français sur terre battue cette saison. Benoît Paire a remporté 12 des 15 matchs qu'il a disputé sur cette surface avec à la clef deux titres à Marrakech et samedi dernier à Lyon. Le joueur n'a jamais aussi bien abordé Roland-Garros, et il est par conséquent, très attendu : "Il y a forcément un peu plus de pression, je n'ai pas l'habitude".

Quand j'arrive normalement, je ne suis pas du tout le mec qu'on attend et qu'on se dit 'il va faire un super résultat'. Je suis content en tout cas d'être attendu

Benoît Paire

à franceinfo

Sur le court son phénoménal talent est reconnu mais il traine une réputation d'enfant terrible, nerveux et grincheux. Un "sale gosse" incontrôlable capable des pires écarts de conduite. À 30 ans, Benoît Paire n'a pas profondément changé mais il a évolué assure-t-il. "Ça fait des années déjà que j'évolue, que je progresse. En début d'année, je ne gagnais pas beaucoup de matchs, on me critiquait beaucoup. Là, je gagne des tournois on a l'impression que je suis parfait. Pour moi, je suis toujours le même, explique-t-il. Je trouve que dans l'ensemble, j'ai beaucoup progressé. Je suis calme sur le court, plus posé. J'arrive à me poser de bonnes questions sur le court et pas à me détruire, c'est ce qu'il faut". 

En revanche, il craint qu'à la prochaine défaite, les commentaires négatifs reviennent. "Il ne faut pas qu'on me dise : 'Benoit, t'es retourné dans tes travers'". 

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