Roland-Garros : le tournoi parisien résiste encore à l'arbitrage électronique
Roland-Garros est le seul tournoi du Grand Chelem qui n'utilise pas l'assistance électronique pour l'arbitrage. Sur terre battue, la trace de la balle fait loi et oblige l'arbitre à se lever de sa chaise pour trancher d'éventuels litiges.
C'est une balle de match dimanche 2 juin pour le Suisse Stanislas Wawrinka, opposé au Grec Stefanos Tsitsipas. Après plus de cinq heures d'effort, la balle du Suisse flirte avec la ligne. Son adversaire voit la balle dehors et entoure la trace avec sa raquette. Mais c'est une erreur d'appréciation. L'arbitre descend de sa chaise pour vérifier la trace et accorde le point à Wawrinka, qui remporte son match comptant pour les huitièmes de finale du tournoi parisien.
Les arbitres vont vérifier les traces de balle sur le court
À Roland-Garros, le "Hawk-Eye", l'arbitrage électronique permettant de vérifier si la balle est bonne ou non, n'est visible que pour les téléspectateurs. Sur le court, l'arbitre n'est pas assisté par la vidéo, comme c'est le cas pour les autres tournois du Grand Chelem. "Le public aime voir les arbitres descendre. Je crois qu'il faut garder cet aspect unique de notre tournoi", explique Guy Forget, le directeur de Roland-Garros.
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