Roland-Garros : Jo-Wilfried Tsonga part en éclaireur
Pour l'instant, c'est le seul français à avoir atteint les huitièmes de finale. Samedi, Richard Gasquet, Julien Benneteau et Paul-Henri Mathieu tenteront de le rejoindre.
Jo-Wilfried Tsonga est le premier, et pour l'instant le seul, français à avoir atteint les huitièmes de finale à Roland-Garros puisque Gilles Simon a calé au troisième tour vendredi. Samedi 2 juin , Richard Gasquet, Julien Benneteau et Paul-Henri Mathieu tenteront de rejoindre Jo-Wilfried Tsonga qui a battu l'Italien Fabiano Fognini (7-5, 6-4, 6-4).
Il n'y aura en revanche pas de Française en huitième de finale, pour la troisième fois en quatre ans, après l'élimination de Mathilde Johansson par la jeune et prometteuse américaine Sloane Stephens (6-3, 6-2).
Tsonga jouera la revanche dimanche
C'est fini aussi pour Nicolas Mahut, malgré une superbe résistance face à Roger Federer (6-3, 4-6, 6-2, 7-5) sur le Central où, décidément, il se passe quelque chose tous les jours avec les joueurs français.
Quant à Nicolas Devilder, il n'a rien pu faire (6-1, 6-2, 6-2) en soirée face au N.1 mondial Novak Djokovic lors d'un match qui a pris beaucoup de retard à cause du marathon entre Gilles Simon et Stanislas Wawrinka. Les deux hommes ont passé 4 h 37 min sur le court et c'est donc le Suisse qui a fini par avoir le dessus (7-5, 6-7, 6-7, 6-3, 6-2), un an après avoir battu, au même stade de la compétition, Tsonga, qu'il retrouvera dimanche.
L'occasion pour lui de prendre sa revanche sur Wawrinka et d'atteindre pour la première fois les quarts de finale à Paris. "J'ai envie d'aller plus loin, a dit Tsonga. Si j'y arrive, j'aurais atteint les quarts de tous les tournois du Grand Chelem. Cela ne vaut peut-être pas les records de Djokovic, Federer ou Nadal mais pour moi c'est déjà une bonne chose." Vendredi, il a su rester sérieux lors d'un match divertissant mais décousu, où il a perdu cinq fois son service et dû faire face aux gesticulations de Fognini, venu même lui serrer la main après un échange spectaculaire.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.