Cet article date de plus d'onze ans.

Serena Williams : "Je suis juste Serena"

L'Américaine Serena Williams, que certains, comme sa victime dimanche en finale de l'US Open Victoria Azarenka ou comme la retraitée Kim Clijsters, considèrent comme la meilleure joueuse de l'histoire, assure: "Je suis juste Serena, une fille un peu folle, simple et bonne vivante".
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
Serena Williams après son triomphe à l'US Open 2012 (MATTHEW STOCKMAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

Certains disent que vous êtes la plus grande joueuse de tous les temps. Qu'en pensez-vous ?
Serena Williams :
Je trouve ça bizarre. Je ne me considère pas comme la plus grande. Je suis juste un joueuse de tennis qui fait ce qu'elle peut. Je suis juste Serena. Je suis une fille un peu folle en dehors des courts, simple et bonne vivante. Vous (les journalistes) n'avez pas l'occasion de me voir sous ce jour. Je suis juste Serena et je ne serai jamais quelque chose d'autre que ça.

Est-ce que cette défaite au premier tour à Roland-Garros vous a aidé à réaliser un été aussi fructueux ?
SW :
J'étais malheureuse après cette défaite à Paris (contre la Française Virginie Razzano), je ne m'étais jamais sentie aussi misérable après une défaite car je jouais tellement bien juste avant. Pour être honnête, j'ai senti un peu de confiance s'échapper après ce math et j'ai ensuite eu des premiers matches difficiles à Wimbledon. Mais je suis parvenue à me reprendre. Je ne sais pas si oui ou non cette défaite m'a aidée ou m'a motivée mais j'aime à croire que oui car après ça j'en voulais plus. On dit parfois que c'est une bonne chose de perdre.

Quel rôle Patrick Mouratoglou a-t-il joué dans votre réussite cet été ?
SW :
Patrick a eu un impact positif sur ma vie, j'aime son calme, moi qui suis un peu folle. Quand je regarde (vers son box pendant les matches) il a toujours l'air confiant, j'apprécie cela. On a une bonne alchimie. Avec son académie à Paris -où d'ailleurs je ne vis pas, je ne peux pas, ces impôts (rires)-, ça a été bien d'avoir la chance de changer de décor et de briser la routine à l'âge de 30 ans. Cela m'a donné encore plus envie de jouer.

À regarder

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.