Cet article date de plus d'un an.

Tennis : Nick Kyrgios plaide coupable d'agression sur son ex-compagne mais échappe à une condamnation

Le joueur australien a reconnu avoir poussé au sol son ancienne petite amie en début d'année 2021.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Nick Kyrgios après son procès pour agression, pour laquelle il a plaidé coupable, le 3 février 2023 à Canberra (SAEED KHAN / AFP)

Le joueur de tennis australien Nick Kyrgios a échappé à une condamnation après avoir plaidé coupable, vendredi 3 février, d'avoir agressé son ex-compagne, dans ce qu'un tribunal de Canberra a qualifié d'"unique geste stupide". L'accusation d'agression qui visait le joueur de 27 ans a été rejetée par la cour.

Présent à l'audience, le finaliste de Wimbledon a admis avoir agressé son ex-compagne Chiara Passari le 10 janvier 2021, en la poussant au sol après une vive dispute. Mme Passari a déposé plainte 10 mois plus tard, après leur séparation, ont rapporté des avocats. Dans une déclaration lue à l'audience, Mme Passari dit avoir subi un grave traumatisme du fait de l'incident, une importante perte de poids, et être restée alitée nuit et jour, incapable de dormir ou de nouer de nouvelles relations amoureuses.

Les avocats de Kyrgios pointent sa santé mentale

Les avocats du tennisman avaient auparavant indiqué que le finaliste de Wimbledon chercherait à obtenir un abandon des poursuites en raison de problèmes liés à sa santé mentale, expliquant qu'il s'agissait d'un incident isolé et ne correspondant pas à son tempérament. Le psychologue Sam Borenstein a expliqué au tribunal que Kyrgios souffrait d'une dépression grave et récurrente, causant notamment des pensées autodestructrices, des insomnies, une agitation et un sentiment de culpabilité.

Selon M. Borenstein, la star du tennis a eu notamment recours à l'alcool pour faire face à la situation, mais fait désormais des progrès dans la gestion de sa santé mentale. "Au moment où nous parlons, sa santé mentale s'est améliorée de manière significative", a déclaré le psychologue.

La juge Beth Campbell a finalement prononcé un non-lieu, déclarant que Kyrgios avait mal agi mais que l'infraction n'avait pas été planifiée ou préméditée et qu'il s'agissait d'un "unique geste stupide" commis par un jeune homme tentant de se sortir d'une situation tendue. Kyrgios aurait poussé son ex-compagne au moment où cette dernière l'empêchait de quitter son appartement de Canberra.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.