US Open 2024 : Jannik Sinner domine facilement Taylor Fritz en finale et remporte son deuxième tournoi du Grand Chelem

Le numéro un mondial n'a pas tremblé face à l'Américain, dimanche, et s'offre ainsi un deuxième titre en Majeur, quelques mois après son sacre à l'Open d'Australie.
Article rédigé par Emmanuel Rupied
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Jannik Sinner durant la finale de l'US Open, remportée face à Taylor Fritz, le 8 septembre 2024, à New York. (MATTHEW STOCKMAN / AFP)

Le rêve américain, Taylor Fritz l'a touché du doigt, Jannik Sinner s'est contenté, lui, de repartir avec le trophée sous le bras. L'Italien avait des allures d'ogre sur le court Arthur Ashe, dimanche 8 septembre, pour remporter, sans broncher, son deuxième Majeur de l'année, après l'Open d'Australie en janvier dernier. Trois petits sets ont suffi au numéro un mondial pour se défaire d'un Fritz impuissant en finale (6-3, 6-4, 7-5 et 2h15 de jeu).

Le Big Three, incarné par Novak Djokovic, Rafael Nadal et Roger Federer, n'est plus, mais leur héritage est déjà là. Carlos Alcaraz a fait parler son génie et son intensité pour remporter Roland-Garros et Wimbledon. Jannik Sinner et sa métronomie ont conclu cette levée des tournois du Grand Chelem en 2024 avec deux autres trophées et le sentiment qu'il existe désormais un gouffre entre eux et le reste du circuit.

Sinner, nouveau roi de New York

Oubliées les affaires de dopage, oublié ce poignet récalcitrant. Dimanche, l'Italien s'est transformé en mur pour contrer le jeu parfois stéréotypé de Taylor Fritz. Un gros service, un coup droit qui claque et des solutions qui manquent : c'est ce qu'a offert l'Américain aux stars présentes dans les tribunes, à la recherche d'un héritier à Andy Roddick, dernier vainqueur local, il y a 21 ans. 

Oubliée également, l'ambiance surchauffée dans les tribunes du court principal new-yorkais après une demi-finale assourdissante. Taylor Swift, comme les 23 000 spectateurs présents pour cette finale, n'ont même pas pu vibrer. Des breaks rapides dans les deux premiers sets ont éteint toute velléité. Sur le terrain, Jannik Sinner n'a pas semblé perturbé par la puissance de son adversaire, prenant son service à six reprises.

Il y a bien eu ce break dans la troisième manche de la part du 12e joueur mondial. Un excès d'agressivité payant face à un Sinner qui avait décidé de se relâcher face à l'opposition. Quelques instants suffisants pour que Taylor Fritz serve pour le set. La seule fenêtre d'un match déjà joué. Et puis le mur s'est élevé à nouveau, dans un calme froid, pour mieux saouler de coups droits surpuissants le joueur de 26 ans. Tout simplement trop fort. Un dernier coup droit raté et l'Italien a pu exulter. Tout en retenue. Le travail est fait. Taylor Fritz en a rêvé, Jannik Sinner l'a fait.

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