US Open 2021 : cinq chiffres sur la précocité des finalistes en Grand Chelem
La finale de l'US Open oppose Emma Raducanu à Leylah Fernandez, deux joueuses de moins de 20 ans.
À l'âge où l'on passe d'ordinaire le bac, elles sont en finale d'un Grand Chelem. Leylah Fernandez, 19 ans et 6 jours, et Emma Raducanu, 18 ans, 11 mois et 30 jours, se retrouvent, samedi 11 septembre, en finale de l'US Open. Si ce n'est pas une première de retrouver des joueurs précoces sur les tournois du Grand Chelem, compter deux finalistes à peine sorties de l'adolescence est pour le moins inaccoutumé. Plongée chiffrée chez les surdoués précoces du tennis mondial.
17 ans
C'est l'âge médian de la finale de l'US Open 1997 et le record absolu établi jusqu'ici. Sur les courts de Flushing Meadows, la Suissesse Martina Hingis, 16 ans, affrontait Venus Williams, 17 ans, dans une finale d'anthologie. L'Américaine y décrocha son premier titre en Grand Chelem (6-3, 7-6), l'étincelle qui la mènera vers les 39 titres qui figurent désormais à son incroyable palmarès.
8es plus précoces
Au classement des binômes finalistes les plus jeunes, Leylah Fernandez et Emma Raducanu font bonne figure et intègrent le top 10. Avec une moyenne d'âge de 18 ans et 11 mois, elles occupent désormais la 8e place au tableau des finales les plus juvéniles. Devant elles figurent des légendes du tennis : Martina Hingis, Monica Seles, Steffi Graf, Gabriela Sabatini, Serena Williams ou encore Amélie Mauresmo. Du haut de ses 20 ans, et pour sa première finale de tournoi majeur, la Française affrontait en 1999 Martina Hingis, 19 ans, sur les courts de Sydney à l'Open d'Australie.
2 ans d'écart entre hommes et femmes
Deux ans, c'est le décalage qui existe entre les plus jeunes finalistes masculins et féminins. Là où la finale la plus jeune de l'histoire chez les femmes s'établit à un peu plus de 17 ans, les hommes restent bloqués, au mieux, à 19 ans. C'était en 1990, encore à l'US Open, dans la finale opposant Pete Sampras et Andre Agassi. Auparavant, en 1975, Björn Borg et Guillermo Vilas s'affrontaient en finale de Roland Garros, avec une moyenne d'âge de 20 ans, 11 mois et 3 jours. En 1983, Yannick Noah gagnait Roland-Garros en battant le Suédois Mats Wilander (6-2, 7-5, 7-6). L'un avait 23 ans, l'autre 19 ans. De manière générale, les joueurs gagnent leur premier Grand Chelem plus tardivement que les femmes, un écart lié à une maturité sportive différenciée.
26 ans de moyenne d'âge chez les demi-finalistes hommes
Dans le tableau messieurs de l'US Open 2021, la moyenne d'âge des demi-finalistes, qui s'établit à 26 ans, est déjà supérieure à celle de la finale dames. En finale, Novak Djokovic, 34 ans, affrontera Daniil Medvedev, 25 ans. Bien loin des records. Depuis 2002, ce sont plutôt les trentenaires qui ont la main en finales de Grand Chelem. Rafael Nadal, Stan Wawrinka, Andy Murray, Roger Federer ou encore Novak Djokovic, sont tous nés entre 1981 et 1987.
New York terre de records
Chez les femmes comme chez les hommes, Flushing Meadows a révélé les jeunes pousses prometteuses. En 1997, Hingis et Williams établissaient le record toute catégorie de jeunesse en tournois du Grand Chelem. L'autre record, chez les hommes, date de 1990, sur les même courts, Andre Agassi, 20 printemps au compteur, faisait face à Pete Sampras, tout juste 19 ans.
D'un côté comme de l'autre, cette pérocité s'est revélée être le début d'une domination sur le circuit. Cela ouvre de belles perspectives pour les jeunes finalistes de cette finale dames de l'US Open 2021.
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