US Open 2021 : depuis Rod Laver, et comme Novak Djokovic, ils ont touché du doigt le Grand Chelem calendaire
Alors que Novak Djokovic est tombé en finale de l'US Open, focus sur ceux qui, comme lui, sont passés juste à côté du Grand Chelem ces cinquante dernières années.
Novak Djokovic avait, dimanche 12 septembre, l'occasion de faire un pas de plus dans la légende. Mais défait par Daniil Medvedev en finale de l'US Open, le numéro 1 mondial passe à côté du Grand Chelem calendaire, seulement réalisé par Rod Laver en 1969. Avant le Serbe, d'autres champions ont frôlé l'exploit, tour d’horizon de ces rendez-vous au carrefour de l’histoire.
Il l’a fait
En 1969, Rod Laver décroche les quatre Majeurs les uns après les autres. Il commence par l’Open d’Australie, fin janvier, avec une victoire en trois sets contre Andrés Gimeno en finale. Vient ensuite Roland-Garros, où il écarte notamment le tenant du titre Ken Rosewall, puis Wimbledon, où il s’impose après un dernier combat relevé face à John Newcombe (6-4, 5-7, 6-4, 6-4). Enfin, il remporte l’US Open en septembre, malgré le premier set lâché à Tony Roche en finale. L'Australien attend son successeur depuis plus de cinquante ans, Novak Djokovic est passé tout proche de le devenir.
Ils ont frôlé le Grand Chelem
Le grand perdant de la nuit est déjà passé à deux reprises à côté du Grand Chelem. En 2011 et 2015, Novak Djokovic s'adjuge l'Open d'Australie, Wimbledon et l'US Open. Mais à chaque fois, il mord la terre battue de Roland-Garros. En 2011, il chute en demies contre Roger Federer, voyant sa série de 43 victoires s'arrêter en demi-finale contre le Suisse. Quatre ans plus tard, il cède en finale contre l'invité surprise, Stanislas Wawrinka.
Cette saison, le numéro 1 mondial pouvait encore y croire en arrivant à l'US Open, grâce à ses triomphes dans les 3 tournois précédents. A Melbourne en début d'année, il s'était imposé en moins de deux heures contre Daniil Medvedev. À Roland-Garros, il avait effectué une remontée folle alors qu'il était mené deux sets à rien face à Stéfanos Tsitsipas. Puis à Wimbledon, il avait remporté le combat mental face à Matteo Berrettini. Mais finalement, son premier adversaire en finale cette saison a pris sa revanche à New York.
En 2010, Rafael Nadal remporte en l’espace de trois mois Roland-Garros, Wimbledon, et son premier US Open. Mais ses succès ne parviennent pas à totalement éclipser la déception australienne en début d’année : arrivé à Melbourne en tant que numéro 2 mondial et tenant du titre, il avait dû abandonner sur blessure alors qu’il affrontait Andy Murray en quarts de finale.
Roger Federer est passé à trois reprises à côté d’un parfait 4 sur 4. En 2004, 2006 et 2007, le Suisse domine l’Open d’Australie, Wimbledon et l’US Open, mais bute sur la terre battue de Roland-Garros. La première année, il est battu par Gustavo Kuerten au 3e tour. Ensuite, il ne fait pas le poids face au maître de la surface, Rafael Nadal, qui le bat deux fois en finale.
Mats Wilander a aussi vu Wimbledon lui échapper en 1988, après s’être adjugé l’Open d’Australie et Roland-Garros, et avant de se consoler avec l’US Open. Le Suédois est éliminé à Londres par le Slovaque Miloslav Mecir en quarts de finale, son plus haut niveau jamais atteint sur le gazon anglais. Enfin, en 1974, Jimmy Connors décroche les trois premiers Majeurs de sa carrière, en Australie, en Angleterre et aux Etats-Unis.
Mais ses rêves de quadruplé sont brisés par la décision du président de la FFT Philippe Chatrier de bannir des Internationaux de France les tennismen américains ayant participé à des exhibitions lucratives peu avant le début du tournoi de la porte d’Auteuil.
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