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US Open : Angelique Kerber : "Il faut toujours croire en ses rêves"

Avec son sacre à l'US Open samedi et sa prise de pouvoir au classement WTA lundi, l'Allemande Angelique Kerber réalise à 28 ans ses rêves d'enfant: "Il faut toujours croire dans ses rêves", a-t-elle insisté.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Angelique Kerber soulève son deuxième Majeur à l'US Open 2016 (VOLKAN FURUNCU / ANADOLU AGENCY)

Il y avait de toute évidence beaucoup d'émotion à l'issue de votre victoire face à la Tchèque Karolina Pliskova 6-4, 3-6, 3-6 quand vous avez enfoui votre visage dans votre serviette, c'était de la joie ? Du soulagement ?
Angelique Kerber
: "Un peu des deux, je crois. Il y a eu beaucoup de pression ces derniers mois. Gagner ici, c'est vraiment spécial pour moi, parce que c'est ici que tout a commencé ici en 2011 (demi-finale de l'US Open à la surprise générale alors qu'elle était 92e mondiale, NDLR). Ce tournoi du Grand Chelem est vraiment, vraiment spécial. Remporter ce tournoi et en plus me retrouver N.1 mondiale lundi, c'est vraiment super. Ces deux derniers mois ont été incroyables. C'est toujours difficile d'aborder une telle finale face à une joueuse qui m'avait battue il y a deux ou trois semaines (en demi-finale à Cincinnati 6-3, 6-1, NDLR). C'était un challenge supplémentaire et je me suis dit que j'allais tout mettre en oeuvre pour gagner ce match. Je ne sais pas si c'est irréel, ça c'était mon sentiment en Australie. Mais aujourd'hui je veux savourer ce succès. Je veux profiter de chaque moment et des émotions positives qui vont avec".

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Comment expliquez-vous votre impressionnante saison 2016?
A K
: "Je crois que beaucoup de choses ont changé. C'est incroyable ce que j'ai fait cette année. Je suis si heureuse et si fière de ce que j'ai réussi aujourd'hui, de mon équipe, de mon jeu, et de ma progression ! J'ai fait beaucoup de progrès de plein de manières, et me retrouver ici avec mon deuxième trophée en Grand Chelem (après l'Open d'Australie remporté en janvier, NDLR), c'est la meilleure des sensations du monde ! J'ai amélioré ma condition physique. Je m'entraîne de manière plus intense, et j'ai passé beaucoup d'heures dans des salles de gym ou en faisant des sessions de sprint. Je me suis aussi attelée à devenir plus agressive sur le court, y aller franchement à la moindre occasion. Avant à l'entraînement, je pouvais être agressive, et j'ai réussi à transférer cet état d'esprit à mes matches. Egalement mentalement je suis devenue plus positive, plus forte, plus présente".

Vous avez souvent parlé de rêves qui se réalisaient, déjà à Melbourne en début d'année. Quelle est l'importance des rêves dans votre succès ?
A K
: "J'ai toujours rêvé de devenir un jour N.1 mondiale, de gagner des tournois du Grand Chelem. Je n'ai plus 18 ans vous savez. Je savais que j'avais le jeu pour battre les meilleures joueuses. Je me suis juste montrée patiente et j'ai travaillé dur. Et de voir aujourd'hui tout ce travail payer c'est la plus belle des sensations. C'est de cela dont j'ai toujours rêvé. Vous savez, il faut toujours croire dans ses rêves".

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