: Vidéo "Comparerais-tu ton jeu à une gazelle soyeuse ?" : quand un humoriste interviewe Roger Federer
Le comédien américain s'est livré à une interview décalée de la star suisse du tennis, à l'Open d'Australie, à la manière de son personnage de journaliste Ron Burgundy.
Ron Burgundy est de retour. Le comédien américain Will Ferrell s'est de nouveau glissé dans la peau de son personnage fétiche, mardi 16 janvier, à l'occasion de l'Open de tennis d'Australie. L'humoriste a été invité par les organisateurs du tournoi à interviewer la star suisse Roger Federer à la manière de l'improbable "anchorman" qu'il a incarné au cinéma dans Présentateur vedette : la légende de Ron Burgundy.
"Avec les mots immortels de Ron Burgundy, c'est formidable d'être là ce soir avec deux légendes du tennis : Roger Federer et John Macintosh", débute l'acteur, en écorchant volontairement le nom de John McEnroe.
"Roger, would you describe your game as a silky gazelle?"
— #AusOpen (@AustralianOpen) 16 janvier 2018
Anchorman hits @rogerfederer with the hard questions... #AusOpen pic.twitter.com/l6gAphIqKh
"Es-tu une sorcière ou un vampire ?"
"Roger, ce soir, tu avais l'air d'une gazelle sur le court", poursuit Will Ferrell, demandant au joueur helvète : "Comparerais-tu ton jeu à une gazelle soyeuse ?" "Peut-être... peut-être pas", répond Roger Federer, remarquant : "Les gazelles, ne se font-elles pas dévorer à la fin ?" "Pas si elles sont assez rapides", rétorque le comédien.
"Question rapide, Roger : tu as 36 ans et tu sembles ne pas avoir d'âge. Es-tu une sorcière ou un vampire ?", renchérit Will Ferrell, répondant à sa propre question : "Probablement un vampire."
"Tu manges uniquement de la viande de wombat"
"Il y a une rumeur dans les vestiaires des hommes qui dit que tu adores venir jouer ici, à Melbourne, et le secret de ta forme est que tu manges uniquement de la viande de wombat, est-ce vrai ?", continue le comédien. "Ce n'est pas vrai", se défend le joueur.
"Roger, je sais ce que ce public représente pour toi. Il y a une foule incroyable. Mais ne sont-ils pas ennuyeux quand ils crient sans cesse : 'Allez Roger' ?", interroge encore Will Ferrell. "Ils me rappellent mon prénom. C'est super. Quand on vieillit, on peut parfois commencer à oublier son propre prénom", réplique Roger Federer, sous les rires et les applaudissements des spectateurs.
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