Rafael Nadal a pu se reposer avant d'entamer Wimbledon
Nadal et Wimbledon, l'histoire est en train de tourner au vinaigre. Depuis 2011 et sa finale perdue contre Novak Djokovic, l'Espagnol n'a plus dépassé les 8e de finale. Et encore avant sa défaite face au jeune Australien Nick Kyrgios l'an dernier à ce stade du tournoi, Nadal restait sur une élimination au premier tour en 2013 (Steve Darcis) et au deuxième tour en 2012 (Lukas Rosol). Bref, le gazon semble bel et bien devenu maudit pour le nonuple vainqueur de Roland-Garros et double vainqueur à Londres (2008 et 2010). Pire, il arrive dans la capitale anglaise sans titre majeur. Aucun Masters 1000, ni Grand Chelem dans la besace. Son élimination en quarts de finale à Paris contre Novak Djokovic ressemblait bien à une passation de pouvoir sur l'ocre.
Mais avec Nadal il ne faut jamais jurer de rien. Chaque défaite lui a permis de revenir plus fort. Et alors que Wawrinka célébrait sa victoire dans "son" tournoi parisien, Nadal se plongeait dans la courte saison sur gazon avec le tournoi de Stuttgart. Et là surprise, après quatre matches et autant de victoires, il remportait son premier tournoi sur gazon depuis Wimbledon 2010, en écartant au passage Baghdatis, Tomic, Monfils et Troïcki en finale. Une embellie aussi inattendue que bienvenue, suivi d'une nouvelle déconvenue avec l'élimination au premier tour au Queen's la semaine suivante face à Alexandre Dolgopolov. Cette élimination précoce a été un mal pour un bien si on écoute l'intéressé qui est revenu sur sa préparation pour le Majeur londonien.
Golf et repos
Parfois en guerre avec le calendrier de l'ATP, Nadal a cette fois pris le temps de remercier les dirigeants du tennis mondial qui ont enfin rajouté une semaine supplémentaire entre Roland-Garros et Wimbledon. Le passage de la terre au gazon était un grand écart que son corps avait de plus en plus de mal à supporter. Bien souvent il finissait exténué et diminué par sa quinzaine victorieuse à Paris, ce qui amenuisait considérablement ses chances à Londres. Pas le temps de souffler, il fallait enchaîner. Cette année, il a pu prendre le temps de se ressourcer chez lui à Majorque. "J'ai joué au golf, a assuré celui qui possède un handicap 2.7, je suis allé à la maison, pour jouer golf et passer de bons moments avec la famille et les amis. Cette période de repos était très importante pour moi et j'en avais besoin".
Des spécificités de l'herbe
Ce rab de temps lui a permis de se rassurer sur son physique et de prendre mieux ses marques sur une surface beaucoup plus rapide que la terre où il excelle - d'habitude. "Il y a certainement moins de chances de blessures maintenant. Au cours des années précédentes, vous deviez faire la transition entre Roland-Garros et le Queen's en un seul jour, il y avait un risque de blessure et beaucoup de différences dans le jeu. La façon dont vous vous déplacez, la façon dont vous frappez la balle. Il y a moins de danger pour le corps quand vous pouvez faire la transition plus lentement". Même si la victoire à Stuttgart a du lui faire du bien, il aborde Wimbledon avec une confiance nettement moins élevée que ses standards habituels. Sa mauvaise saison sur terre battue est passée par-là, sans parler de ses difficultés récurrentes sur gazon ses dernières années. "Quand je joue mon meilleur tennis sur terre battue, j'ai le sentiment que j'ai du temps pour jouer chaque coup, que je peux jouer la tactique que je veux, être agressif ou plus défensif", a-t-il expliqué. "Je sens que je suis tout le temps en contrôle".
Mais cette sensation disparaît dès que ses pieds foulent une pelouse. "Sur gazon, c'est une autre histoire, il faut se concentrer sur chaque point. Si vous faites deux ou trois erreurs dans un jeu de service, vous avez quasiment perdu votre engagement. Voilà la grande différence. Mais vous pouvez aussi avoir de bonnes chances d'aller au filet et proposer des choses différentes. On n'a pas souvent l'occasion de jouer de cette façon lors de la saison, donc je vais essayer de prendre du plaisir", a-t-il déclaré. Thomaz Bellucci, qu'il a toujours battu en quatre confrontations - dont une fois déjà au premier tour de Wimbledon en 2012 - va lui permettre de se jauger.
À regarder
-
"C'est un honneur incroyable..." On a rencontré Maxence, pro du parkour et l'un des personnages mystères de la cérémonie d'ouverture de Paris 2024
-
La cantatrice Axelle Saint-Cirel entonne la Marseillaise pour clore la parade des athlètes
-
Les joueurs de l'équipe de rugby à 7 dansent leur choré au pied de l'Arc de Triomphe
-
Teddy Riner est ovationné par la foule lors de la Parade des Champions
-
La "Parade des champions" est officiellement lancée depuis les Champs-Élysées
-
Paris 2024 : revivez les 4 cérémonies en 4 minutes
-
Qui est GЯEG qui a performé à la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques ?
-
Paris 2024 : Revivez les plus beaux moments de la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques
-
Jean-Michel Jarre enflamme le Stade de France
-
Jeux paralympiques : les exploits et des sourires en or pour les athlètes français
-
Il est temps de dire au revoir à la flamme
-
Huit danseurs de breaking valides et handicapés font le show
-
Les porte-drapeaux français pour la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques
-
"La Marseillaise" interprétée par le trompettiste André Feydy
-
Santa ouvre la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques
-
Paris 2024 : historique, l'équipe de France de cécifoot championne paralympique
-
Prothèses, fauteuils roulants : comment s'équipent les athlètes pendant les Jeux paralympiques ?
-
Ces Jeunes archers du Nord découvrent le para tir à l'arc et ses champions
-
Paris 2024 : "Durant ces Jeux, on a montré que l'on pouvait faire rimer les notions de handicap et de performance..." Le bilan tout sourire de Marie-Amélie Le Fur, patronne du comité paralympique
-
Paris 2024 : il réconforte les athlètes, sensibilise les officiels au handicap... Marc ne fait pas que conduire en tant que chauffeur volontaire sur les Jeux
-
À 23 ans, il va mixer pour la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques !
-
La para-escalade fera son entrée aux Jeux de 2028 : une innovation française permet aux personnes en fauteuil de grimper comme tout le monde
-
Paris 2024 : Aurélie Aubert, chouchou du public et nouvelle star du sport para
-
Qui est Frédéric Villeroux, légende du cécifoot ?
-
Immersion avec des collégiens invités aux Jeux paralympiques
-
Paris 2024 : l'équipe de France de cécifoot est en finale paralympique
-
Paris 2024 : nouveau doublé français en para cyclisme
-
Qui est Axel Bourlon, champion de para haltérophilie ?
-
Paris 2024 : qui est Gabriel Dos Santos Araujo, star de la para natation ?
-
Paris 2024 : des tablettes et des casques VR pour les personnes malvoyantes
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.