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Suspension allégée à 15 mois pour Maria Sharapova

Empêtrée dans le scandale du Meldonium, Maria Sharapova entrevoit le bout du tunnel. Coupable d'avoir pris ce produit interdit depuis le 1er janvier 2016, la Russe avait été suspendue deux ans par la Fédération internationale de tennis (ITF) le 8 juin dernier. Alors qu'il avait la possibilité de réduire la sanction de moitié, le Tribunal arbitral du sport de Lausanne a décidé de porter la suspension à 15 mois. L'ancienne N.1 mondiale pourra reprendre la compétition en avril 2017.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Maria Sharapova devrait rejouer au tennis en 2017 (JAMES MARSH / BACKPAGE IMAGES LTD)

Le tribunal suprême du sport, qui jugeait en appel, a reconnu la Russe coupable d'une "violation du code antidopage" mais "sans faute significative". Pour cette raison, le TAS a jugé cette suspension de 15 mois "appropriée". Le verdict était d'abord attendu le 18 juillet, mais le TAS avait déjà reporté une première fois sa décision au 19 septembre, pour laisser le temps aux parties d'"apporter des éléments répondant aux différentes interrogations". "Je passe d'un jour les plus difficiles de ma carrière en mars dernier quand j'ai appris que j'étais suspendu à aujourd'hui, un de mes plus beaux jours, où on m'annonce que je vais revenir au tennis en avril, a commenté Maria Sharapova. Je me sentais comme quelqu'un à qui on a retire une chose qu'il aime et j'apprécie qu'on me la rende. Le tennis est ma passion et cela me manquait. Je compte les jours jusqu'à mon retour sur les courts."

Rendez-vous en avril 2017

Sharapova reconnaît ses responsabilités dans sa suspension et espère que son histoire va permettre à l'ITF de se remettre en question sur la façon dont les athlètes sont prévenus des changements de règlement. Principalement utilisé dans la prévention des infarctus, le meldonium est classé parmi les hormones et modulateurs métaboliques (groupe S4) depuis le 1er janvier 2016. La Russe avait admis ne pas avoir pris connaissance de la liste des nouveaux produits interdits. Elle avait expliqué qu'elle prenait ce médicament sur prescription médicale depuis dix ans pour traiter "un déficit en magnésium, une arythmie cardiaque et des cas de diabète dans (sa) famille". De son côté, la WTA "accepte le jugement du tribunal arbitral du sport". Pour elle, l'affaire est close. "Nous regardons devant pour voir Maria de retour sur les courts en 2007", a conclu la WTA.

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