Tenue en échec par l'Ukraine, l'Italie est toujours en quête de réponses
L'Italie et l'Ukraine se retrouvaient pour un match amical avec une forte dimension symbolique. Délocalisée à Gênes pour rendre hommage aux victimes de l'effondrement du pont Morandi, la confrontation s'est arrêtée à la 43e minute. Une minute d'applaudissement dédiée aux 43 personnes ayant perdu la vie le 14 août dernier.
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La hiérarchie reste floue
Sur le plan sportif, Roberto Mancini, nommé en mai, attendait de cette rencontre de trouver des réponses et de continuer à construire son projet de jeu. Particulièrement scruté, le retour de Marco Verratti dans l'entre-jeu nourrissait des espoirs, tant le milieu du PSG a été performant ces dernières semaines. Le "Guffetto" est associé à l'homme fort de Chelsea, Jorginho, et au novice Nicolo Barella.
En défense, deuxième sélection pour Biraghi à gauche, au milieu des vétérans Bonucci et Chiellini. Dans les buts, Gianluigi Donnarumma devait poursuivre son installation après la retraite de Buffon lors de l'élimination de la Squadra Azzurra avant le Mondial 2018. Devant, le jeune trio Bernardeschi, Insigne, Chiesa est aligné. Chacun a des points à prendre tant le onze type de Mancini est encore incertain.
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Mais comme souvent depuis maintenant plusieurs années, les certitudes fuient. La première mi-temps est pourtant de bonne facture, sûrement la plus maîtrisée de l'ère Mancini. Mais mise à part l'indéboulonnable charnière Bonucci - Chiellini, aucun joueur n'a réussi à saisir sa chance pour passer du statut d'option intéressante à celui d'incontournable, En témoigne le but de Bernardeschi (54'). La frappe de l'ailier turinois est puissante et placée mais on retiendra l'erreur de Pyatov qui la relâche dans ses propres filets.
Rebond attendu dimanche
Seule tendance qui se confirme, la construction d'un milieu à trois avec Jorginho en plaque tournante. Pas spécialement mauvais, Marco Verratti a livré une nouvelle prestation sans saveur particulière avant de sortir à la 69ème minute, quelques minutes après l'égalisation ukrainienne. Laissé seul dans la surface, Malinovskiy trouve le petit filet de Donnarumma d'une reprise de volée placée (62).
Globalement, l'Italie a semblé plus forte que son adversaire du soir mais elle a concédé beaucoup d'occasions en deuxième mi-temps, dont un coup franc sur la barre (70') et Donnarumma n'a pas montré de signes de quiétude sur sa ligne. Prochain rendez-vous dimanche contre la Pologne, en Ligue des Nations. Roberto Mancini devra trouver un moyen de rebondir après la défaite concédée au Portugal (0-1) et le nul face à la Pologne.
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