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Tour de France: la Grande Boucle se joue aussi sur Twitter

Féliciter le vainqueur du jour, remercier ses supporters ou encore tenter de vendre sa biographie... Voici 10 manière de se servir de son compte Twitter quand on participe au Tour de France

Article rédigé par Pierrick de Morel
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5min
Victime d'une chute lors de la quatrième étape du Tour de France le 4 juillet 2012, le Britannique Mark Cavendish a fait part de sa déception sur Twitter, sans oublier de féliciter le vainqueur du jour, André Greipel. (ON)

La Twittermania s'est emparée du Tour de France. Cette année, ils seront nombreux au sein du peloton à se servir du réseau social pour partager leurs états d'âme en 140 signes. FTVi a listé 10 raisons de se servir un compte Twitter quand on participe à la Grande Boucle.

1 - A faire le point sur son état de santé

Depuis le départ de la Grande Boucle, le peloton n'a pas été épargné par les chutes. A tel point que certains coureurs ont jugé bon de poster certaines parties de leur anatomie sur Twitter afin de rassurer leurs abonnés sur leur état de santé. Tombé lors de la deuxième étape, le Belge Philippe Gilbert, de l'équipe BMC, publie ainsi une photo de sa jambe à ses abonnés pour les assurer qu'il sera bien repartir le lendemain. Le 4 juillet, c'est Bernard Eisel (Team Sky) qui s'ouvre l'arcade sourcillère après une chute. Le soir même, il met sur Twitter une photo prise avant son opération pour prouver à ses fans qu'il est malgré tout en pleine forme. L'Autrichien s'en sort avec quatre points de suture.

2 - A remercier les supporters présents sur les bords des routes

Le Belge Maxime Monfort (RadioShack) a particulièrement apprécié les premiers jours de cette 99e édition du Tour de France. Lors des premiers étapes à travers le plat pays, il s'est forcément senti un peu chez lui. Il a ainsi pu apprécier la ferveur locale, et s'est fendu d'un tweet pour remercier ses compatriotes venus soutenir les coureurs le long des routes wallonnes.

3 - A féliciter le vainqueur du jour

Pris dans une chute quelques kilomètres avant l'arrivée à Rouen (4e étape), le Britannique Mark Cavendish (Team Sky), malgré sa déception de ne pas avoir pris part au sprint final, n'a pas oublié de féliciter le vainqueur du jour, André Greipel (Lotto). Une leçon de fair-play à l'anglaise.

4 - A être nostalgique

Jérôme Pineau (Omega Pharma Quick Step) est né à Mont Saint-Agnan (Normandie). Alors forcément, quand le Tour fait un détour par sa ville natale, cela lui évoque de bons souvenirs qu'il ne peut s'empêcher de partager avec ses abonnés.

5 - A faire de la publicité

C'est la méthode utilisée par le coureur Philippe Gilbert, qui n'hésites pas à tweeter un lien renvoyant vers un site pour acheter sa biographie. David Millar (Garmin) a quant à lui jugé utile de faire la promotion des T-shirts vendus par son coéquipier, David Zabriskie.

6 - A envoyer des cartes postales

L'Allemand André Greipel, vainqueur mercredi 5 juillet de la quatrième étape du Tour, a trouvé une manière bien originale d'utiliser le site de micro-blogging. En effet, il envoie chaque jour sur Twitter des cartes postales, signées des "9 friends", en référence aux neuf coureurs de l'équipe Lotto. Histoire de faire profiter ses followers de la bonne ambiance qui règne au sein de sa team.

7 - A avoir une pensée pour ses proches

On les dit inséparables. L'année dernière, ils se sont même partagés le podium. Pourtant cette année, les frères Schleck ne courront pas le Tour de France ensemble, le cadet Andy étant blessé. Alors avant le départ de la Grande Boucle, Fränk a tout naturellement une pensée pour son petit frère.

8 - A faires de (bons) jeux de mot

Connaissez-vous Jérémy Roy ? En 2011, le coureur de la Française des Jeux avait été désigné Super Combatif du Tour, s'adjugeant par la même occasion la sympathie du public. Une côte de popularité que le cycliste entretient sur Twitter, où il offre à ses abonnés des messages sur son état de santé, mais aussi de bons jeux de mots, comme lorsqu'il détourne le nom d'une ville départ en Belgique pour commenter ses performances lors de la deuxième étape, le 2 juillet.

9 - A souhaiter une bonne fête nationale à ses compatriotes

Levi Leipheimer est Américain et depuis 2002, il n'a jamais raté le départ du Tour de France. Conséquence de cette fidélité à la Grande Boucle: cela fait 10 ans qu'il n'a pas été chez lui le 4 juillet, jour de la fête nationale aux Etats-Unis. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir eu une pensée pour ses compatriotes le jour J.

10 - A se plaindre

Il y a des jours comme ça où rien ne va. Quand cela arrive à Jimmy Engoulvent, le coureur de l'équipe Saur-Sojasun, il est bien décidé à le faire savoir à tous ses abonnés... 

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