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Alpe-d'Huez, première victoire française et ambiance hollandaise

REPORTAGE | C'est une montée mythique. Mythique et folle, pour les coureurs mais aussi pour le public. Sur les 13 kilomètres d'ascension de l'Alpe-d'Huez, dans les 21 virages mais aussi dans les lignes droites, le public se masse pour applaudir les champions et faire la fête.
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

L'ambiance a été électrique sur la ligne d'arrivée lorsque le
Français Christophe Riblon a levé les bras au ciel, signant la
première victoire tricolore sur le Tour. Tout au long de cette
montée aux 21 virages, que les coureurs ont grimpée deux fois, des
centaines de milliers de personnes se sont massées le long de la
route.

Et dès les premiers mètres de l'Alpe-d'Huez le public est déjà
compact. Toutes les nationalités se mêlent dans une ambiance de
fête. Des Japonais croisent des Français qui stationnent à côté
de Polonais tout en saluant des Suédois qui grimpent à vélo. Tout
cela dans une ambiance de fête.

Certains supporters sont venus en famille dès la veille. Dans
leur voiture, un couple accompagné de sa fille de cinq ans attend
le passage des coureurs. "On est des fans de vélos et on
était en vacances dans les Alpes, alors on est venus ici"
. Ils
ont passé la nuit dans une petite tente posée à même le bitume
entre les virages 12 et 11. À côté d'eux, Mark, un Australien, est
venu spécialement pour applaudir Cadel Evans, qui aura bien eu
besoin de ces applaudissements puisque l'ancien vainqueur du Tour a
terminé dans les tréfonds du classement.

L'accueillant "virage des Hollandais"

Les plus joyeux sont les Néerlandais, qui occupent d'ailleurs tout
un virage de l'Alpe-d'Huez, le numéro sept, baptisé depuis "virage
des Hollandais". "L'ambiance est géniale" , raconte un groupe de Français qui a passé la soirée avec
eux. Avec au programme, "buvette et musique" ,
racontent les jeunes originaires de Mâcon.

Car dans la montée, le taux d'alcool dans le sang semble
proportionnel à l'inclinaison de la pente. Jérôme Cousin, de
l'équipe Europcar, n'a pas vraiment apprécié la montée à cause
de l'alcool. "J'ai été bousculé de partout, c'est n'importe
quoi"
, explique-t-il. "Des gens m'ont proposé des
bières pendant que je montais et dans le gruppetto on en a même
bu une"
, sourit Julien El Farès, coureur de chez Sojasun.  

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