Tour de France : Romain Bardet lâché avant l'ascension vers le Tourmalet
L’ascension du Tourmalet est au menu de la 14e étape du Tour de France ce samedi.
Ce qu'il faut savoir
Deuxième étape pyrénéenne pour le peloton, qui va s'attaquer ce samedi 20 juillet, à la légende du Tour : le Tourmalet. Dans la 14e étape, les coureurs du Tour de France, vont parcourir les 117 kilomètres qui séparent Tarbes du mythique col pyrénéen, pour une grande explication entre favoris au podium. Une course que vous pouvez voir et commenter sur notre site franceinfo.fr.
Un départ décalé à la suite d'une manifestation. Entre 100 et 150 personnes opposées à un projet de porcherie industrielle, qui doit accueillir 6 000 animaux par an, ont envahi la route à Ossun, au sud de Tarbes. Ils demandaient à rencontrer Emmanuel Macron ou Christian Prudhomme, le directeur du Tour. Ils se sont assis sur la route du Tour de France, avant d'être évacués rapidement, selon France Bleu Béarn.
Romain Bardet lâché. Peu en jambes sur ce Tour de France, le Français Romain Bardet a été lâché dès l'ascension du col du Soulor. Au début de la montée vers le sommet du Tourmalet, il comptait près de 5 minutes de retard sur le peloton.
Déjà une étape décisive. La barre des 2 000 mètres exigera des coureurs de se projeter dans une nouvelle dimension, où la bataille des meilleurs grimpeurs devrait être entamée. Sur un format très dense, l’étape imposera d’enjamber d’abord le Col du Soulor (1474 mètres), 11,9 km de montée (7%) à près de soixante kilomètres de l’arrivée. Si un premier sérieux écrémage devrait s’y effectuer, c’est surtout dans le mythique col final du Tourmalet (2115 mètres), 19 kilomètres de montée (7,4%), que les gros bras devraient se disputer de précieuses secondes au général.
Le classement général chamboulé ? Julian Alaphilippe, qui est un bon grimpeur sans prétendre appartenir à la catégorie des cadors, peut-il conserver son maillot jaune sur les pentes du Tourmalet, avec seulement 1'26 d'avance sur le tenant du titre Geraint Thomas ? Le Français surprend de jour en jour, mais devrait tôt ou tard atteindre ses limites sur les cols dépassant les 2000 m d'altitude. On peut aussi s'attendre à des offensives des coureurs qui ont perdu gros au général, comme Mikel Landa ou Vincenzo Nibali. Car mine de rien, l'arrivée sur les Champs-Elysées n'est plus que dans une semaine et les occasions de grappiller du temps se raréfient.