Tour de France : Nairo Quintana l'emporte, Alaphilippe reste en jaune
La 18e étape se déroule jeudi sur 208 kilomètres avec, au menu, trois grands cols des Alpes : Vars, l'Izoard et le Galibier.
Ce qu'il faut savoir
La France retient son souffle. Après deux étapes de transition effectuées sous le cagnard, les choses sérieuses commencent pour la victoire finale sur le Tour de France, avec une étape aussi longue que dure. Jeudi 25 juillet dans la 18e étape du Tour de France, le peloton parcourt les 208 kilomètres qui séparent Embrun (Hautes-Alpes) de Valloire (Savoie). L'explication finale dans le Galibier est à suivre et à commenter avec nous.
Un menu très corsé. Les coureurs de la Grande Boucle devront se hisser à trois reprises au-delà de la barre des 2 000 mètres d'altitude : après le col de Vars (1re catégorie), la course se poursuit par l'Izoard (hors catégorie), grimpé par son versant le plus spectaculaire à partir de la vallée du Guil, une ascension hors catégorie, longue de 14,1 kilomètres (à 7,3%). La descente vers Briançon précède la très longue montée vers le Lautaret, marchepied du monumental Galibier (hors catégorie) qui culmine à 2 642 mètres d'altitude. Le sommet du col géant est distant de l'arrivée de 19 kilomètres, par une descente rapide et spectaculaire.
Six coureurs dans un mouchoir de poche. Ils sont encore une demi-douzaine à pouvoir rêver de boucler la Grande Boucle en jaune dimanche. Le maillot jaune, Julian Alaphilippe, devrait selon toute logique exploser en vol sur l'une des pentes du jour. Mais le Berrichon a repoussé ses limites depuis le début de l'épreuve, donc peut-être en est-il capable une journée de plus. Derrière, Geraint Thomas (2e) et Thibaut Pinot (4e) sont les favoris logiques du jour. Le premier a la meilleure équipe sur le papier, le second a semblé le plus fort en montagne dans les Pyrénées. N'oublions pas le Néerlandais Steven Kruijswijk (3e) ou l'Allemand Emmanuel Buchmann (6e) qui avancent masqués.