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Tour de France, 20e étape : l'ultime bataille pour le podium

Les coureurs du Tour se voient proposer ce samedi une étape courte, 125 kilomètres, pour clore le chapitre alpestre de cette Grande Boucle, entre Annecy et Le Semnoz. 125 kilomètres mais six ascensions dont une montée finale redoutable, qui devraient être l'occasion de répartir les places sur le podium final, derrière un Chris Froome qui ne quittera plus son maillot jaune.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Jacky Naegelen Reuters)

Une étape courte, 125 kilomètres entre Annecy et le Semnoz, mais intense. Voilà comment peut se résumer cette avant-dernière levée du Tour de France du centenaire, samedi dans les Alpes.

Six ascensions au programme : trois cols de troisième catégorie, un de deuxième catégorie puis le Mont-Revard en première catégorie, pour finir par la montée vers le Semnoz, 10,7 kilomètres à quelque 8,5 % de moyenne, surplombant le lac d'Annecy. Pas mal pour une dernière étape alpestre, après une semaine déjà riche en efforts consentis par les coureurs.

Ce sera à cette occasion la première fois que la Grande Boucle empruntera les pentes du sommet offrant un point de vue magnifique jusqu'au Mont Blanc. Jean-François Pescheux, qui a tracé cette étape, en est très fier.

Froome, course gagnée

Même si son entourage le dément, Christopher Froome n'aura pas trop de soucis à se faire au cours de cette étape. Le Britannique a déjà montré à de multiples reprises qu'il savait grimper et résister, même isolé de ses coéquipiers de la Sky. Ce samedi, il restera aux côtés de ses rivaux, juste au cas où, mais son avance est telle, plus de cinq minutes, que le suspense est nul.

Du suspense, il en reste en ce qui concerne les places sur le podium. Alberto Contador l'attaquant a remisé ses accélérations au placard, et tentera avant tout de contrôler le Colombien Nairo Quintana, à 21 secondes de lui chiper sa deuxième place. Derrière, Alejandro Valverde, 9e, semble revivre quelque peu, et peut être tenté d'avancer encore un peu au classement.

Enfin, côté français, ils seront quelques ambitieux à vouloir s'offrir une victoire d'étape, la deuxième tricolore de cette Grande Boucle. Pour Pierre Rolland, qui partira avec le maillot à pois mais aura bien du mal à s'en emparer pour de bon (le "vrai" détenteur, Froome, ne peut le porter pour cause de cumul interdit), la journée s'annonce riche en émotions. La dernière avant la décélération finale vers Paris et les Champs-Élysées, pour le terme d'une Grande Boucle décidément très vite bouclée cette année.

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