Tour de France : après la montagne, la Bretagne
Pas de difficulté particulière au programme ce mardi pour les 182 coureurs restants du peloton. Après une journée de repos, salutaire pour certains, ils se lancent pour 197 kilomètres entre Saint-Gildas-des-Bois (Loire-Atlantique) et Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), un parcours vertical à travers la Bretagne dans ce qu'elle a de plus plat.
Un parcours symbolique aussi, puisque le Tour passera par Saint-Méen-le-Grand, ville natale de Louison Bobet (triple vainqueur de 1953 à 1955), mais aussi par Calorguen, où réside Bernard Hinault (quintuple vainqueur).
Seule "difficulté" du jour, la côte de Dinan, qui culmine à... 74 mètres. Autant dire que les rouleurs, en cas de bonne échappée, ou les sprinteurs, en cas d'arrivée massive, devraient s'en donner à coeur joie. Sauf que les Pyrénées sont passées par là.
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Froome est-il invulnérable ?
La question brûle toutes les lèvres, et le repos est propice aux interrogations. Après deux étapes pyrénéennes au cours desquelles il n'a jamais semblé en souffrance, Chris Froome plane au-dessus du peloton. Le maillot jaune compte 1'25'' d'avance sur son dauphin, Alejandro Valverde, et 1'51'' sur celui qui était considéré comme son concurrent le plus dangereux, Alberto Contador.
Pour ceux qui voudraient déboulonner le Britannique et son équipe Sky, l'étape bretonne ne sera pas l'idéale. Mieux vaudra attendre un jour de plus et le contre-la-montre autour du Mont-Saint-Michel, mercredi. Il faudra encore plus attendre les Alpes, et le programme redoutable (le Galibier en tête) qui attend les coureurs.
Car la dernière étape pyrénéenne l'a montré : l'équipe Sky n'est pas invincible. Reste à savoir si Froome, lui, l'est.
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