Tour de France : l'affaire Froome "fait mal au cyclisme et à la lutte antidopage"
Pour Valérie Fourneyron, l'ancienne ministre des Sports de François Hollande, "la procédure" a été "trop longue", après que Chris Froome a été blanchi par l'Union cycliste internationale (UCI) quelques jours seulement avant le départ du Tour de France.
"Cette affaire Froome, elle fait mal au cyclisme et elle fait mal à la lutte antidopage", a estimé jeudi sur franceinfo Valérie Fourneyron, présidente de l'Agence internationale de contrôle antidopage. "Parce que c'est vrai que ce sport a fait des efforts considérables" ces dernières années, selon elle, avec la mise en place notamment du "passeport biologique".
Chris Froome a été blanchi par l'Union cycliste internationale (UCI) quelques jours seulement avant le départ du Tour de France, neuf mois après un contrôle "anormal" au salbutamol lors du Tour d'Espagne qu'il a remporté.
Pour l'ancienne ministre des Sports de François Hollande, "la procédure" a été "trop longue" et a accordé "trop de temps à Froome et à l'ensemble de ses conseils" pour "apporter un certain nombre d'éléments de réponses sur ce contrôle" anormal.
Valérie Fourneyron plaide pour une "évolution" des règles : "Au moment où le contrôle est anormal, il faudrait qu'il puisse y avoir une suspension le temps du résultat. Je peux vous assurer que cela ferait accélérer le résultat (…) Si on fait évoluer le code mondial antidopage, je pense qu'il faut qu'il évolue en ce sens", a-t-elle estimé.
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