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Tour de France : le jeune coureur slovène Tadej Pogacar "toujours prêt à tout dévorer"

Malgré ses 57 secondes de retard sur le maillot jaune, le jeune coureur slovène y croit encore, à l'image de sa devise : "Ne jamais cesser d'essayer, ne jamais abandonner".

Article rédigé par franceinfo - Fanny Lechevestrier
Radio France
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Temps de lecture : 2min
Tadej Pogacar (à droite), lors de la 17e étape du Tour de France le 16 septembre 2020, compte bien se battre jusqu'au bout de l'épreuve pour prendre le maillot jaune à Primoz Roglic (à gauche). (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

Le maillot jaune paraît solidement accroché sur les épaules de Primoz Roglic, premier du classement général avec désormais 57 secondes d'avance sur son compatriote et principal rival : Tadej Pogacar. Le jeune coureur slovène doit fêter ses 22 ans le lendemain de l'arrivée de son premier Tour de France à Paris. On l’attend encore à l'attaque jeudi 17 septembre, pour la 18e étape de Méribel à La Roche-sur-Foron, en passant par le plateau des Glières.

>> Tour de France : comment la Slovénie s'est mise à rouler sur le peloton avec Primoz Roglic et Tadej Pogacar

Il ne faut pas compter sur Tadej Pogacar pour déposer les armes à quatre jours de l'arrivée sur les Champs-Elysées. Sa devise résume tout : "Ne jamais cesser d'essayer, ne jamais abandonner". À peine la ligne d'arrivée franchie mercredi lors de la 17e étape, il a annoncé la couleur : hors de question de baisser les bras.

Non, ce n’est pas fini, tout peut se passer. On fera de notre mieux.

Tadej Pogacar

Une déclaration à l'image du personnage et de son logo, une tête de loup, qu'il appose sur tous les produits dérivés qui s'arrachent à son nom en Slovénie, des parapluies aux tasses en passant par les casquettes, parce qu'"un loup est toujours prêt à tout dévorer", explique-t-il.

Déjà tout d'une star

Le journaliste Armel Le Bescon suit Tadej Pogacar depuis deux ans, il était même allé le voir au Tour de Slovénie en 2018 et pour lui, il a déjà tout d'une star : "À l’époque on m’avait dit 'attendons' parce qu’il était très jeune. Je sentais un phénomène qui allait naître. Il m’avait dit : ‘il faut bien que je fasse mon trou'."

Il y a beaucoup de fraîcheur. C’est un futur vainqueur de grands Tours.

Armel Le Bescon, journaliste

Un an plus tard, Pogacar gagnait le Tour de Californie sans pouvoir sabrer le champagne sur le podium, car trop jeune. Le Slovène à qui tout semble réussir, même lorsqu'il se lance dans le rap durant le confinement.

Des paroles prémonitoires ? "Je suis Tadej Pogacar, de Klanec, rien ne peut m'arrêter sur un vélo."

Pogacar l'ambitieux : écoutez le reportage de Fanny Lechevestrier

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