Tour de France : le mystérieux coup de téléphone qui a empêché de filmer les gorges du Tarn
Les téléspectateurs avaient été privés de vues aériennes au-dessus des gorges du Tarn lors de l'étape Rodez-Mende, le 18 juillet.
Tout avait été calé à l'avance. Depuis des mois, les organisateurs avaient préparé la retransmission télévisée, samedi 18 juillet, de la 14e étape du Tour de France entre Rodez et Mende, avec pour cadre magistral les spectaculaires gorges du Tarn. Mais, quelques minutes avant le passage du peloton, un coup de théâtre survient : un appel téléphonique informe la préfecture de la Lozère que le survol des gorges par les hélicoptères a été interdit par le Parc national des Cévennes (PNC). Résultat : les téléspectateurs sont privés d'images aériennes sur 13 km de parcours.
Une plainte pour usurpation d'identité
Rebondissement mercredi 22 juillet : le président du conseil d'administration du PNC, Henri Couderc, dément formellement avoir interdit le survol. Au contraire, les images devaient promouvoir la beauté et la richesse du site. "Les hélicoptères avaient tous les droits et un couloir avait même été mis en place pour que le deuxième hélicoptère aille filmer la Maison des vautours", se désole-t-il, cité par Midi libre.
Alors d'où provient le coup de fil qui a tout fait tomber à l'eau ? Mystère. Lundi, le sous-préfet de Florac et ses services se sont emparés du dossier. Selon Midi libre, le Parc national des Cévennes va porter plainte pour usurpation d'identité et diffamation. "Je ne veux pas que l'image du parc soit ternie par cette affaire. Nous sommes victimes au même titre que le Tour de France et le département", affirme Henri Couderc.
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