Tour de France : les coureurs peuvent enfin souffler
"Oh oui ! On l'attendait", s'exclame Anthony Delaplace, coureur de chez Sojasun, quand on évoque avec lui la journée de repos. Après neuf jours de course, les organismes sont fourbus. Le passage, même court, dans les Pyrénées a été particulièrement éprouvant pour les coureurs. Tout comme la Corse en début de Tour, qui a fatigué les jambes avec des étapes valonnées et longues.
Dans leur hôtel de Pornichet, à côté de Saint-Nazaire, les coureurs de l'équipe s'offrent donc un peu de calme avec une journée "à la carte". Au programme pour eux, une belle grasse matinée. Et après le petit-déjeuner, la majorité de l'équipe a pris son vélo pour une petite sortie d'une heure un quart le long de la mer. De quoi profiter de la vue sur l'océan Atlantique tout en se dégourdissant les jambes. D'autres sont restés tranquillement dans la chambre pour soigner quelques blessures et régénérer les corps meurtris par les chutes.
Soigner le moral
Les sportifs savourent également quelques instants précieux, en compagnie de leur famille et de leurs amis autorisés à leur rendre visite. Un moyen de décompresser et de penser quelques instants à d'autres choses qu'à la compétition et au stress de la course. Dans le même temps, l'encadrement s'est offert un petit barbecue à midi, histoire de se changer les idées.
Ceux qui ne chôment pas, en revanche, ce sont les mécanos de l'équipe. Cette journée sans course leur permet de procéder au grand nettoyage des vélos : "On lave tout ce qui a servi toute la semaine . On dégraisse les vélos et on les lave avec du liquide vaisselle" , détaille Eric Van de Casteele, l'un des mécanos de l'équipe.
Révision générale pour les vélos
Place ensuite à la révision générale. Certains vélos ont pu être, comme les coureurs, abîmés dans les chutes. "On vérifie par exemple si le guidon n'est pas fêlé. Ensuite on change les chaînes et on remet tout en place, câbles, boyaux, patins de frein" , explique le mécano. Pièces maîtresses de la machine : les freins. Ils ont été très sollicités lors des descentes à plus de 80km/h dans les pentes des Pyrénées. Ils sont donc vérifiés avec un soin tout particulier par les mécaniciens.
Mais sous le soleil radieux des Pays de Loire, ce bonheur pour les coureurs de se relaxer les doigts de pied dans le sable n'est que de courte durée. Dès demain mardi, il va falloir regrimper sur le vélo et pédaler pendant plusieurs heures pour la dixième étape. Longue de 197 km/h, elle va emmener les Sojasun non loin de leur base, à Saint-Malo.
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