: Vidéo Gaz lacrymogène, fumigène, agression... Quand le Tour de France dérape
Plusieurs spectateurs imprudents ou incivils ont donné des sueurs froides aux cyclistes du Tour de France, cette année. La course a également été perturbée par une manifestation, provoquant l'intervention des gendarmes.
Cette année, le Tour de France est particulièrement mouvementé. La course s'est même temporairement arrêtée, mardi 24 juillet. Des gendarmes, qui intervenaient sur une manifestation d'agriculteurs locaux, ont provoqué sa suspension pendant quelques minutes. L'utilisation de gaz lacrymogènes par les forces de l'ordre a empêché les cyclistes de rouler. Cet événement vient s'ajouter à plusieurs autres incidents sur l'édition 2018 de la Grande Boucle.
Le 19 juillet, c'est le coureur britannique Christopher Froome, quadruple vainqueur du Tour, qui subit une agression. Le cycliste, alors en pleine montée de l'Alpe d'Huez, a été frappé à l'épaule par un spectateur.
"C'est un danger réel"
Le lendemain, lors de l'étape entre Bourg-d'Oisans (Isère) et Valence (Drôme), un membre du public a jeté un fumigène jaune en plein milieu du peloton. "Ca vient mettre un nuage dans le champ de vision des coureurs, explique l'ancien cysliste professionnel Laurent Jalabert sur France Télévisions, et à l'allure où ça roule, c'est un danger réel."
D'autres spectateurs se sont aussi montrés imprudents. Le 22 juillet, un homme a glissé du bord de la route et a évité de justesse un cycliste et une moto. C'était moins une.
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