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Transat Jacques Vabre : Itajai attend les bateaux du Vendée Globe

La ville brésilienne d'Itajai a montré une première fois lundi lors de l'arrivée de Sébastien Josse et Charles Caudrelier sur leur grand trimaran de 21 mètres, un MOD 70, la qualité de son accueil avec un public fervent. Arrivés en pleine nuit vendredi, Erwan Leroux et Yann Eliès, vainqueurs en Multi 50, n'ont pas eu la même chance à cause de l'heure tardive. Un esprit de fête devrait toutefois animer le week-end avec l'arrivée attendue des monocoques du Vendée Globe.

Fabrice Rigobert

Radio France

Publié le 23/11/2013 05:52 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

Temps de lecture : 2min

Il y a deux ans, les marins avaient souffert d'un certain
anonymat à Puerto Limon au Costa Rica, où les pontons étaient restés déserts.
Cette année, les organisateurs de la Transat Jacques Vabre ne peuvent que se réjouir d'avoir choisi cette nouvelle
destination, au Brésil.

Gildas Gauthier, le commissaire général de la transat, affirme qu'il y a encore un an, "l n'y avait pas de port, pas de marina, et
un an après, il y a un village qui est grandiose, le plus grand village qu'ait
connu la transat, avec une fréquentation importante et des installations
magnifiques. Il y a du monde surtout le soir et puis il y a un programme
d'éducation sur le développement durable qui permet à 1000
scolaires chaque jour de venir".

Volonté de développement

Deuxième port de commerce du Brésil en nombre de containers, et premier port de pêche du pays avec sa flotte de 350 bateaux,
Itajai, ville de 200.000 habitants, avec ses immeubles en front de mer, a
investi 900.000 euros avec l'Etat de Santa Catarina pour s'offrir cette arrivée, un an après avoir accueilli une étape de la Volvo Ocean Race, le tour du monde à
la voile en équipage. La ville a également dépensé dix millions d'euros pour
créer une marina et un port de plaisance qui proposera à terme 812 places pour
les bateaux.

Jandir Bellini, maire d'Itajai, veut continuer à
développer sa ville, sur le plan nautique : "N ous avons ici des entreprises
internationales, comme Azimut, qui fabriquent surtout des bateaux à moteur. Notre
volonté en recevant des événements sportifs comme la Transat ou la Volvo est de
faire quelque chose de différent, développer le secteur nautique, la production
de bateaux à voile qui vont plus dans le sens du respect de la nature et qui
produisent moins de monoxyde de carbone ".

La ville d'Itajai espère convaincre les organisateurs de
lier un partenariat sur le long terme. Plus de 50.000 personnes ont déjà visité le village des
partenaires durant la semaine, et ont profité des animations, des concerts, juste
à côté des pontons d'arrivée. Plusieurs milliers sont attendues ce week-end. La
transat est un véritable événement. 45 journalistes brésiliens de 25 médias
couvrent l'arrivée, dont la chaîne de télévision nationale TV
Globo.