Transat Jacques Vabre : le foil, le nouvel atout vitesse des skippers
Si les grands trimarans sont très attendus sur la Transat Jacques Vabre, c’est aussi le cas de la catégorie des Imocas, les monocoques de 18 mètres qui participeront à la prochaine édition du Vendée Globe, des bateaux qui sont à un tournant en terme de technologie.
Ces bateaux du Vendée sont maintenant équipés de foils, ces appendices qui ont permis aux catamarans de la Coupe de l’América, il y a deux ans, d’atteindre des vitesses voisines de 90 km/h en s’élevant juste au-dessus de l’eau. Ces dérives, ces foils, en forme de J, sortent de la coque lorsque le bateau est à quai et quand il navigue penché sur le côté.
Il ne faut pas s’attendre à voir les monocoques décoller ni atteindre des vitesses extrêmes. Mais à la clé un petit effet turbo qui peut faire gagner un à deux nœuds, 2 à 3 kilomètres heure par rapport aux bateaux d’ancienne génération lorsque le vent est de travers. La vitesse de pointe étant voisine de 60 à l’heure.
Performants mais toujours en test
Un bémol pourtant, les foils sont pénalisants dans certaines conditions lorsque l’on remonte face au vent. Pour l’instant ces bateaux qui n’ont pas 6 mois, n’ont encore rien gagné. De quoi rassurer ceux qui sont à la barre des monocoques de la génération.
La Transat Jacques Vabre est un véritable test en vue du Vendée globe sur ce parcours qui représente un quart de tour du monde. Aux incertitudes sur le gain réel de vitesse s’ajoutent les questions sur la fiabilité. Si tout fonctionne, les nouveaux bateaux pourraient améliorer le record du tour du monde en solitaire en monocoque d’un ou deux jours, peut-être plus et se rapprocher des 75 jours contre 78 il y a presque 3 ans. De quoi ravir tous les passionnées.
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