Trois mondialistes désignent Domenech comme "la taupe"
On y apprend qu'il faut "oublier l'idée de meneurs ou caïds rapportéepar la presse et qu'il n'y a eu aucune intimidation ou contrainte". Unsérieux démenti aux propos de Roselyne Bachelot devant l'Assembléenationale. La mission préconisait à l'époque de «renvoyer l'ensembledes vingt-trois joueurs devant l'instance disciplinaire» et non passeulement quelques joueurs. Seulement cinq ont finalement étésanctionnés. La mission préconisait par ailleurs de "renvoyer l'ensemble des 23 joueurs devant l'instance disciplinaire", ce que n'a pas suivi la FFF, et égratigne le sélectionneur en lui adressant six griefs, dont le fait d'avoir pris "des choix non expliqués et donc pas compris qui ont fait naître des malaises, voire de la rancur". La mission a entendu Raymond Domenech et les principaux acteurs de l'affaire (Eric Abidal, Jérémy Toulalan et le capitaine Patrice Evra) à l'exception de Franck Ribéry, représenté par son avocat, et de Nicolas Anelka qui n'a pas pris le soin de se déplacer a mis un terme à sa carrière internationale. Pour ce qui est de l'insulte de l'attaquant tricolore, le rapport indique que la première partie est : "Va te faire enc..., toi et ton équipe !", sans que la suite des paroles marmonnées par le joueur ne puisse être identifiée. Nicolas Anelka aurait ensuite refusé de s'excuser publiquement pour pouvoir porter plainte contre L'Equipe pour diffamation, ce qu'il fera le 29 juillet. Il a toutefois accepté de présenter ses excuses privées, qui seront toutefois refusées par Domenech.
La FFF veut s'en séparer
Le président par intérim de la Fédération française de football, Fernand Duchaussoy, avait laissé entendre mercredi qu'une procédure de séparation était en cours avec Raymond Domenech et qu'elle passerait probablement par un licenciement. Raymond Domenech a terminé sa mission de sélectionneur à la fin de la Coupe du monde. Il reste toutefois employé à la Direction technique nationale mais la FFF semble vouloir s'en séparer en raison du fiasco des Bleus en Afrique du Sud. Prié de dire si l'ancien sélectionneur allait être licencié, Fernand Duchaussoy a répondu: "Tant qu'il n'a pas reçu sa lettre, il ne le sait pas. Je ne vais pas faire une déclaration comme ça. Ça suit son cours normal en suivant une procédure qui est très encadrée. "Le président de la FFF a reçu Raymond Domenech au siège de la fédération mercredi dernier. "Il y a un code du travail, on ne peut pas faire n'importe quoi. Comme vous le savez tous, il y a eu un entretien préalable il y a une semaine. Il y a ensuite un délai entre 48 heures et un mois pour prendre une décision", a souligné Fernand Duchaussoy, en précisant qu'il n'avait pas été question d'argent lors de son entretien avec l'ancien sélectionneur. "Je ne vais pas faire traîner les choses, on veut aller vite et Raymond le souhaite aussi", a-t-il poursuivi. "La décision est prise mais il faut encore que j'envoie le courrier." Contractuellement, la FFF serait contrainte de lui verser entre 1,5 millions et 2 millions d'euros en cas de licenciement sans "arrangement".
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