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Un apnéiste français frôle la mort après une erreur des organisateurs d'une compétition

Les organisateurs ont fait une erreur de mesure du câble menant Guillaume Néry vers les profondeurs, plaçant la marque à 139 m au lieu de 129 m.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
L'apnéiste français Guillaume Néry est réanimé après avoir été victime d'une syncope, le 2 septembre 2006, lors d'une tentative de record du monde, à Nice (Alpes-Maritimes). (VALERY HACHE / AFP)

Peur bleue en Méditerranée. Le champion français de plongée en apnée Guillaume Néry a fait une syncope et "a eu la peur de sa vie", jeudi 10 septembre, en raison d'une erreur de mesure des organisateurs des championnats du monde, à Chypre.

Dans la matinée, au large de Limassol, le Français, champion du monde 2011 et quatre fois recordman du monde, a effectué une tentative de record du monde pour descendre à 129 m de profondeur en apnée libre. Mais les organisateurs ont commis une erreur de mesure du câble le menant vers les profondeurs, plaçant la marque à 139 m.

Un record personnel à 125 m

Durant la descente, "je me suis dit : c'est un peu long. Mais c'est tellement impensable d'imaginer qu'il y ait une erreur sur une tentative de record du monde avec toute la surveillance que demande l'encadrement d'une plongée pareille", a réagi sur France Info le plongeur, une fois rétabli.

Quel souvenir garde-t-il de la remontée ? "Après les premiers coups de palme, je ne me souviens plus de rien, affirme-t-il sur le site France Apnée. Mon premier retour à la conscience se fait sur le bateau, alimenté en O2." Il a ensuite "fondu en larmes", reconnaissant que sa survie "se joue à pas grand chose".

Victime d'une syncope en remontant, le Niçois, qui affiche un record à 125 m, souffre d'un œdème au poumon. "Il a la peur de sa vie", confie son attachée de presse. Le champion envisage d'ailleurs d'arrêter l'apnée en compétition. "Il faut savoir ne pas être trop gourmand et écouter les signes de la vie, dit-il. Je n’ai plus envie d’aller profond."

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