Un France–Australie à considérer
Les Bleus auraient bien tort de croire que ce match amical n’a aucun enjeu. Ils doivent d’abord savoir qu’en ces temps de reconstruction, personne n’est assuré d’une place de titulaire, et Karim Benzema ne dira pas le contraire. Alors que l’Australie a pris six buts il y a un mois face au Brésil, l’attaquant du Real se verrait bien débloquer son compteur face aux Socceroos, contre qui la France présente un bilan équilibré d’une victoire, un nul et une défaite.
Mais le cas Benzema n’est pas l’unique souci des Bleus. Samir Nasri doit confirmer qu’il peut mettre un peu d’ordre dans un secteur offensif encore trop brouillon. Le retour de Loïc Rémy sur le côté droit devrait également donner quelques indications intéressantes au sélectionneur. La jeune génération incarnée par Paul Pogba et Raphaël Varane doit pour sa part s’affirmer un peu plus au sein d’un effectif qui a besoin de repères, et de valeurs sures.
Une préparation pour les barrages
Au-delà des situations individuelles, ce match amical doit mettre en lumière un schéma de jeu bien défini, un collectif et un état d’esprit irréprochables. En résumé, une véritable équipe doit s’affirmer lors de ce match au Parc des Princes. Les Bleus doivent se servir de cette rencontre pour monter en puissance, et préparer au mieux ces redoutables barrages de novembre qui se profilent.
En outre, un tout autre résultat qu’une victoire, si possible avec un maximum de buts, permettrait à la fois de retrouver confiance, et permettrait également de soigner le classement Fifa, en vue d’un tirage au sort plus clément pour les barrages. La deuxième période du match face à la Biélorussie (4-2) doit être confirmée dans les faits face à une équipe qui a certes pris six buts face au Brésil, mais qui est d’ores et déjà qualifiée pour le Mondial. La France, qui n’a remporté que deux de ses neuf dernières rencontres doit l’emporter avant de jouer la Finlande mardi.
Car l’Espagne qui retrouve la Biélorussie n’est pas à l’abri d’un faux pas ou deux. Un miracle reste toujours possible, si les Espagnols venaient à trébucher et laisser aux Bleus la première place du groupe. On a bien le droit de rêver un peu.
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