Un passeport stéroïdien pour 2014
L'aval a été donné ce mercredi par l'Agence mondiale antidopage (AMA). Utilisé en complément du passeport biologique, ce nouvel outil vise essentiellement à détecter un dopage à la testostérone, suivi dans le temps de variables biologiques. C'est grâce à des recherches scientifiques qui ont nécessité quelques années de travail qu'il serait désormais possible de mesurer des stéroïdes anabolisants et androgènes excrétés dans les urines, qui se trouve être un milieu plus instable que le sang.
La Fédération internationale de football (Fifa) a été la première à utiliser cette technique , l'appliquant à tous les joueurs ayant participé à la dernière Coupe des Confédérations en juin dernier.
A ce jour, le passeport biologique ne se concentrait que sur la formule sanguine. Il ne décelait que les transfusions sanguines, EPO et autres produits permettant d'améliorer l'endurance sur la base de l'évolution de l'hématocrite ou du taux de jeunes globules rouges.
"Cette étape est très prometteuse pour la lutte contre le dopage dans le sport", a indiqué le président de l'AMA, John Fahey. "Nous espérons une implantation à grande échelle par les organisations antidopage dans les mois à venir". L’AMA précise que les lignes directrices et les documents nécessaires à la gestion du module stéroïdien seront publiés avant la fin de l’année.
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