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Un système ADAMS plus souple

Le nouveau système ADAMS -système de localisation des athlètes pour les controles antidopages- a été présenté ce mardi matin au symposium de l'Agence Mondiale Antidopage (AMA) à Lausanne. Plus simple et surtout plus souple, il a été pensé pour éviter des suspensions pour "No Show" comme ce fut le cas récemment pour le judoka Loïc Korval. D'ici quelques mois, les athlètes pourront ainsi se localiser par le biais de leur tablette et leur mobile (photo). Le nouveau ADAMS, partagera également plus d'informations avec différents acteurs de la lutte anti-dopage, rapporte notre envoyé spécial Thierry Vildary.
Article rédigé par franceinfo
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La présentation du nouveau système ADAMS à Lausanne

Mis en place en 2005, l'Anti-Doping Administration and Management System (ADAMS) est une base de données en ligne censé simplifier l'administration des opérations antidopage des partenaires et des sportifs au quotidien. Mais ce système a connu quelques ratés depuis sa mise en place, notamment en raison de son manque de souplesse. Un athlète ne se trouvant pas à l'endroit spécifié dans le logiciel pouvait être sanctionné d'un "no-show", et au bout de trois "no-show", était aussitôt sanctionné.

Quelques athlètes étourdis et autres procrastinateurs, ont ainsi pu être pris pour des tricheurs, alors que ce n'était pas le cas... Le judoka Loïc Korval, le triple-sauteur Teddy Tamgho, la footballeuse Laure Boulleau, les cyclistes Yoann Offredo et Grégory Baugé, ou encore le lutteur Steeve Guenot ont été pris par cette patrouille perfectible. Le nouveau système présenté par le directeur général de l'AMA, David Howman, vise donc notamment à éviter des cas d'injustice, ce qui n'est pas pour déplaire aux très nombreux sportifs l'utilisant dans le monde entier.

Le nouveau système ADAMS sur le site de l'Agence Mondiale Antidopage (document en anglais)

Aperçu de l'ancien système ADAMS (3.0) en vidéo
 

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