Valcke en remet une couche sur le Brésil
"La grosse difficulté, c'est que l'on n'a pas de période d'entraînement (de tests, ndlr), on ne peut pas s'entraîner (tester) nous (la Fifa), a expliqué le numéro 2 de l'instance. Les stades -c'était le cas lors de la Coupe des confédérations - sont livrés trop proche du coup d'envoi du premier match". "On se retrouve avec des infrastructures pas parfaitement en place alors qu'on sait qu'elles sont fondamentales pour assurer un meilleur flux des personnes des aéroports aux villes, des villes aux stades, etc.", a-t-il poursuivi. Toutefois, M. Valcke n'est pas pessimiste, même s'il "aura peut-être des cheveux blancs supplémentaires", puisqu'il ajoute que "c'est un ensemble de choses qui fait que, oui, cette Coupe du monde va se passer merveilleusement bien", car "c'est la Mecque du foot, c'est une Coupe du monde unique".
Des problèmes
"Il y aura certainement des problèmes car c'est un pays de la taille d'un continent", note-t-il encore, avant de confier: "on ne sait pas quelle sera la réaction de la rue", en référence à la grogne sociale lors de la Coupe des Confédérations l'été dernier. "Ce ne sera pas une Coupe du monde facile à organiser. Il n'y en a pas, a-t-il poursuivi. Comme l'a dit Blatter (le président de la Fifa, ndlr), (qui) n'a pas tort quand il dit qu'un certain nombre de choses auraient pu être faites en avance ou plus tôt, il ne faut pas lui jeter la pierre en disant que c'est une critique vaine ou vide de sens". Joseph Blatter avait déclaré la semaine dernière dans le quotidien suisse 24 heures: "Le Brésil a commencé beaucoup trop tard. C'est le pays le plus en retard depuis que je suis à la Fifa et, pourtant, c'est le seul qui avait autant de temps - sept ans - pour se préparer".
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