Vidéo L'ancien cycliste Steven Le Hyriac se lance le défi fou de relier Paris à l'Himalaya à vélo

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Ancien cycliste Élite, Steven Le Hyaric, s’est lancé un nouveau défi de taille : relier Paris-Himalaya (13 000 kilomètres) sur son vélo, à la seule force de ses jambes.
Steven Le Hyaric va relier Paris-Himalaya en vélo Ancien cycliste Élite, Steven Le Hyaric, s’est lancé un nouveau défi de taille : relier Paris-Himalaya (13 000 kilomètres) sur son vélo, à la seule force de ses jambes. (franceinfo)
Article rédigé par Antonin Bodiguel
France Télévisions
Ancien cycliste Élite, Steven Le Hyaric, s'est lancé un nouveau défi de taille : relier Paris-Himalaya sur son vélo, à la seule force de ses jambes.

Steven Le Hyriac s'apprête à relever un nouveau défi : parcourir entre 13 000 et 15 000 kilomètres à vélo, de Paris jusqu'au Népal, avant de tenter l'ascension du Manaslu, l'un des sommets de l'Himalaya, le tout sans oxygène et sans assistance. Un périple qui a de quoi donner le tournis : il représente plus de 100 000 mètres de dénivelé positif, des journées de 17 à 18 heures de vélo. Un moyen de transport qui a révolutionné la vie de cet aventurier : "Le vélo a été un moyen d'expression, mon moyen de dépassement. J'ai décidé d'en faire un métier à travers l'aventure, le dépassement, le voyage à vélo. Cela peut aller de la traversée de l'Himalaya à un Paris-Dakar à vélo, un Lhassa-Katmandou et après, un record du Kilimandjaro à vélo", raconte-t-il.

Accepter la douleur

Le trentenaire, originaire de banlieue parisienne, n'en est pas à son coup d'essai. Au fil des années, il a multiplié les aventures extrêmes. Pour cet athlète, la douleur choisie devient une alliée dans ses défis, même s'il admet que l'effort intense est plus supportable qu'une séance d'épilation : "Quand on est athlète, je pense qu'on a une déformation de la sensation de douleur. On a une profonde acceptation et refus de la douleur parce qu'on s'y est fait, mais évidemment, je suis déformé par rapport à une personne normale. Je pense que j'ai plus de mal à me faire épiler les jambes qu'à faire 500 kilomètres de vélo, sourit ce passionné. Mais je déteste la douleur subie, j'aime la douleur que j'ai choisie".

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