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Coupe Gambardella : le match entre Amiens et Saint-Denis a dégénéré

A l'issue des 64e de finale de la Coupe Gambardella de football, le match entre Amiens SC et Saint-Denis a donné lieu à des violences dimanche. "On n'est pas passé loin de la catastrophe", a réagi l'entraîneur d'Amiens sur France Bleu Picardie.

franceinfo

Radio France

Publié le 15/01/2018 18:53 Mis à jour le 15/01/2018 19:03

Temps de lecture : 1min

Vidéo diffusée lundi 15 janvier sur les réseaux sociaux montrant des incidents à la fin du match de Coupe Gambardella Saint-Denis - Amiens (CAPTURE D'ECRAN TWITTER)

"On n'est pas passé loin de la catastrophe", a réagi l'entraîneur de l'équipe de football des moins de 19 ans de l'Amiens SC, Antoine Buron, sur France Bleu Picardie lundi 15 janvier, après les graves incidents qui ont éclaté à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) dimanche soir, lors de la Coupe Gambardella de football.

Ces échauffourées ont éclaté, en fin de rencontre sur le terrain du stade Auguste-Delaune, entre Saint-Denis et Amiens, en 64e de finale de la Coupe Gambardellla (équivalent de la Coupe de France pour les moins de 18 ans), alors que Saint-Denis venait de perdre aux tirs aux buts.

Deux joueurs coursés sur plusieurs centaines de mètres

Après le coup de sifflet final, "en tournant la tête, on a vu une centaine voire 150 spectateurs descendre des tribunes et venir vers nous, a raconté le coach des jeunes footballeurs picards. A l'entrée du tunnel, il y a des coups qui ont été donnés."

Quand tu gagne un match contre Saint Denis ‍♂️ #Gambardella pic.twitter.com/hBDhrPr14b
— Id✌ (@IdkheyRcm) 14 janvier 2018

Deux des joueurs ont été pris à partie, ils "se sont fait courser sur plusieurs centaines de mètres par 30 ou 40 individus qui ont essayé de les attraper". Antoine Buron assure "qu'on a frôlé un véritable drame", les deux joueurs ont été sauvés par les dirigeants de Saint-Denis et par des joueurs du club "qui se sont interposés pour éviter le lynchage".

Les deux joueurs d'Amiens ne sont pas blessés grièvement, mais il va falloir "gérer le côté psychologique", car "on est choqué, scandalisé", a ajouté l'entraîneur.