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Foot : le président du Paris FC pointe "des responsabilités du club lyonnais" après les violences lors du match Paris FC-OL

"Ses supporters n'auraient jamais dû quitter le parquage des visiteurs qui est de la responsabilité du club visiteur", estime Pierre Ferracci.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Pierre Ferracci, le président du Paris Football Club, le 22 décembre 2021 sur France Inter. (FRANCEINTER / RADIO FRANCE)

Pierre Ferracci, le président du Paris Football Club pointe mercredi 22 décembre sur France Inter "des responsabilités du club lyonnais" après les violences survenues lors du match de Coupe de France vendredi dernier entre le Paris-FC et l'OL au stade Charléty. "Ces supporters n'auraient jamais dû quitter Lyon, ils n'auraient jamais dû quitter la gare de Lyon, ils n'auraient jamais dû quitter le parquage des visiteurs qui est de la responsabilité du club visiteur", rappelle Pierre Ferracci.

"Le nombre de stadiers de Lyon était très insuffisant pour gérer des fous furieux qui utilisent les poings, les ceintures, les poings américains pour taper."

Pierre Ferracci, le président du Paris Football Club

à France Inter

"Qu'ils s'entretuent entre eux c'est un problème, mais c'est moins un problème que quand des familles (...) se font molester, violenter", lance Pierre Ferracci.

Le président du Paris FC déplore que "tout a basculé" en deuxième période "à cause de ces gens-là qui sont arrivés et qui sont connus. Je constate que le président Aulas commence à faire le ménage. Si ça pouvait servir à ça ce serait très bien".

"On ne fera pas de cadeaux"

"On ne fera pas de cadeaux aux prétendus supporters parisiens qui ne sont pas du Paris FC, les deux groupes parisiens se sont comportés de façon exemplaire. Depuis plusieurs années d'ailleurs vous ne voyez jamais le Paris FC mêlé à des opérations de ce type ni en déplacement ni à Paris", a également lancé le président du club de foot parisien.

Pour Pierre Ferracci, sortir les supporters violents des stades "c'est possible mais avec un travail de longue haleine et en faisant en sorte que la justice et les pouvoirs publics relaient les clubs et que les clubs fassent le travail. Nous on l'a fait depuis longtemps". Trois supporters ultras du PSG ont été interpellés hier mardi, placés en garde à vue, ils sont soupçonnés d'avoir participé aux violences.

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