Violences dans le sport : 14 joueuses françaises d'échecs dénoncent des agressions "verbales, écrites ou physiques"
14 joueuses d'échecs françaises ou personnalités liées à cette discipline ont dénoncé, mardi 3 août dans un communiqué, des violences sexistes ou sexuelles, "qu'elles soient verbales, écrites ou physiques". Celles-ci auraient été perpétrées par "des joueurs d'échecs, entraîneurs, arbitres ou dirigeants", selon ce document partagé sur les réseaux sociaux.
"Nous sommes convaincues que ce harcèlement et ces agressions sont encore aujourd'hui l'une des principales raisons de l'arrêt de jeu d'échecs par des femmes et jeunes filles, notamment à l'adolescence", peut-on lire dans ce communiqué, partagé par le compte "Nous, joueuses d'échecs".
"Face à ces violences, nous nous sommes tues trop longtemps", poursuit le communiqué. Parmi les co-signataires, figurent plusieurs joueuses françaises classées dans le top 10 national.
La Fédération française d'échecs a encouragé, dans un message publié sur Twitter, "la libération de la parole" et a indiqué se tenir "aux côtés des victimes et témoins de violences sexistes et sexuelles". L'instance a parallèlement mis en place une procédure de signalement au Ministère des sports, accessible via l'association Colosse aux pieds d'argile, spécialisée dans la lutte contre les violences dans le sport.
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