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Affaire Gailhaguet : le conseil fédéral de la Fédération des sports de glace convoqué samedi pour une réunion

La démission du président de la Fédération des sports de glace n'est pas à l'ordre du jour a précisé à franceinfo l'avocat de la fédération.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Didier Gailhaguet lors d'une conférence de presse à la Fédération mercredi 5 février. (AURELIEN MORISSARD / MAXPPP)

Le président de la Fédération française des sports de glace Didier Gailhaguet a convoqué samedi 8 février un conseil fédéral, en plein scandale de violences sexuelles dans le patinage, a appris franceinfo auprès de la FFSG. "C'est un point d'information pour savoir où on en est par rapport aux vélléités de la ministre de  virer" Didier Gailhaguet,  selon l'avocat de la Fédération des sports de glace, Maître Guy Paris

La démission de Didier Gailhauguet n'est pas à l'ordre du jour, mais "tout est ouvert", selon Guy Paris. Le conseil fédéral est la seule instance qui, selon les statuts de la FFSG, peut destituer le président, par un vote à la majorité des deux tiers des 31 membres, à condition que la question soit mise à l'ordre du jour.

Une démission si "c'est le seul moyen de débloquer la situation"

De nombreuses voix, a commencé par celle de la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, se sont élevées pour demander la démission de Didier Gailhaguet. La ministre a avancé "sa responsabilité morale et personnelle" lundi, quelques jours après les accusations de viols et d'agressions sexuelles formulées à l'encontre de trois entraîneurs par quatre ex-patineuses, dont l'ancienne championne Sarah Abitbol notamment. 

Didier Gailhaguet, président de la Fédération française des sports de glace, s'est défendu mercredi et a expliqué rester à son posteJeudi 6 février, il s'est expliqué sur franceinfo et a affirmé que c'est la ministre des Sports de l'époque qui a "réintégré Gilles Beyer dans la Fédération". "Je peux le prouver", assure-t-il. Il a expliqué qu'il attendrait les conclusions de l'enquête administrative annoncée par la ministre "avant de prendre une décision". Il a toutefois concédé jeudi, pour la première fois, qu'il démissionnerait si "c'est le seul moyen de débloquer" la situation.

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