La ministre des Sports, Roxana Maracineanu, dévoile un plan de lutte contre les violences sexuelles dans le sport
Les grands principes de ce plan ont été dévoilés lors d'une Convention nationale de prévention des violences sexuelles dans le sport, au siège du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), vendredi.
Ce qu'il faut savoir
Une réponse politique aux multiples témoignages de violences sexuelles dans le sport. Secoué depuis trois semaines par une accumulation sans précédent de révélations, le sport français pose les premières bases d'une mobilisation pour lutter contre ces abus lors d'une convention nationale, vendredi 21 février à Paris. La ministre des Sports, Roxana Maracineanu, dévoile les grands principes de ce plan de lutte contre les violences sexuelles au siège du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), vendredi après-midi.
"Tout le monde reconnaît, nous aussi au ministère, qu'on ne mesurait pas l'ampleur, le nombre de cas et la gravité" de ces violences, avait-elle déclaré dans un entretien à l'AFP, il y a une semaine.
Les fédérations sportives aux côtés de la ministre. Les fédérations sportives sont les principales invitées de cette journée, et des ateliers de travail débutent avec elles "dès cet après-midi" pour bâtir un plan de prévention avec l'exécutif. Ces travaux donneront lieu à une synthèse et des propositions au mois de mai.
Des contrôles et formations généralisés. Parmi les mesures prévues, le gouvernement prévoit la généralisation des "contrôles d'honorabilité" à l'ensemble des fédérations et des clubs, ainsi qu'un module obligatoire de formation des éducateurs sportifs sur l'éthique et l'intégrité.
Libérer la parole des victimes. Roxana Maracineanu a signé une convention avec le Service national d'accueil téléphonique pour l'enfance en danger (Snated). Le numéro 119 de l'Enfance en danger pourra désormais recueillir la parole des victimes dans le champ sportif, après une formation des écoutants par la Direction des sports.