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Team New Zealand à une victoire de remporter la Coupe de l'America

Emirates Team New Zealand touche au but: le challenger néo-zélandais n'a plus besoin que d'une victoire dans les eaux turquoises de la baie de Great Sound pour remporter la 35e Coupe de l'America et mettre fin au régne d'Oracle Team USA. A 26 ans, Peter Burling touche du doigt son rêve de remporter la plus prestigieuse épreuve de voile et de soulever l'aiguière d'argent, le trophée le plus ancien du monde (1851). Il a offert dimanche avec maestria deux nouvelles victoires à Emirates Team New Zealand qui mène six points à un et qui peut décrocher la septième victoire décisive dès lundi.
Article rédigé par franceinfo
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Team New Zealand devant Oracle, une image récurrente  (CLIVE MASON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

Le skipper néo-zélandais a donné une leçon de tactique lors des procédures de départ à son homologue d'Oracle Team USA, l'Australien Jimmy Spithill, vainqueur de l'épreuve en 2010 et 2013. Par deux fois, Burling, champion olympique 2016 en 49er, a pris le meilleur départ, bloquant même littéralement, grâce à une manoeuvre osée, le defender américain dans la deuxième régate de la journée. Fort d'un avantage de quelques secondes, Emirates Team New Zealand n'a jamais été vraiment été inquiété et avait, à chaque fois, course gagnée, avant même la troisième bouée. Résultat, le challenger néo-zélandais a remporté la première course de la journée avec 12 secondes d'avance et a relégué le tenant du titre américain à 30 secondes dans la manche suivante. "Quand vous prenez un bon départ, tout est plus facile après", a admis Burling.

Le souvenir de 2013, dernier espoir américain

"On savait très bien ce qu'il fallait qu'on fasse pour répondre à leur stratégie de départ, c'est grâce à tout l'équipage qu'on ne leur a laissé aucune chance", a-t-il poursuivi. Au lendemain de sa première défaite en six courses, Emirates Team New Zealand a réagi avec la manière et a peut-être donné le coup de grâce au tenant du titre qui espérait avoir tirer profit d'une pause de cinq jours pour retrouver de la vitesse. "On n'a pas pu rivaliser au départ", a admis Spithill qui a été pénalisé dans la seconde manche de la journée pour avoir quitté le parcours.
"Après, cela devient difficile de revenir sur eux, surtout quand on fait une erreur. Il faut les féliciter, ils ont très bien manoeuvré et navigué", a reconnu le skipper âgé 37 ans. L'Australien est peut-être l'un des rares à croire encore dans ses chances et a invoqué le souvenir de la Coupe de l'America 2013: dans la baie de San Francisco, le defender américain, mené 8 à 1, n'avait plus le droit à l'erreur et avait réussi le "come-back" le plus retentissant de l'histoire en remportant huit victoire de suite.

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