A bord du Belem, le plus vieux voilier français en activité
Sa silhouette noire et blanche file le long des quais de Lisbonne (Portugal). Il partage son nom avec la tour qui marque l’entrée du port, Belem. Mais en mer, il n’y a pas le temps pour la nostalgie. Le Belem hisse les voiles pour sept jours de navigation, le temps d’une croisière jusqu’à l’île de Madère. Ici, les matelots donnent de leur personne. “À la troisième grande voile, on comprend”, souffle une personne. Toute la semaine, 40 personnes seront aux ordres et à l’écoute de l’équipage.
Promiscuité sur le bateau
Les stagiaires n’hésitent pas à les secouer. Sur le Belem, l’autorité est une question de sécurité. “Tout est gros, tout est dangereux, car quand on se prend un coup de vent, il va y avoir énormément de tension dans les cordages”, explique Anaëlle Simonnet, gabière sur le Belem. Cette dernière a appris le métier sur le tas, et fait ses premiers pas sur l’Hermione. Sur ces voiliers traditionnels, il faut savoir naviguer, mais aussi grimper, sans oublier l’entretien du voilier. Mais le plus difficile sur le long terme est la promiscuité.
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