Pendant son tour du monde, François Gabart a pu observer la fragilité de la planète
Le navigateur français vient de battre le record du tour du monde à la voile en solitaire. Pendant son périple, il a vu à quel point la planète était fragile. Il raconte.
42 jours. C’est le temps qu’a mis François Gabart pour faire le tour du monde en voile en solitaire. Le 17 décembre dernier, le navigateur français pulvérisait le record établi un an auparavant par Thomas Coville. Pendant son périple, il a pu voir à quel point notre planète est fragile.
Il y a beaucoup trop de plastiques, qui disparaissent bien moins vite, voire qui ne disparaissent pas du tout
François Gabart
La première chose qu’il a remarquée c’est que la planète "elle est magnifique, mais elle n’est pas si grande que cela." Du coup, poursuit-il, "si on jette un bout de plastique sur la mer, il ne faut pas penser que ça va se diluer dans l’immensité parce que l’immensité, elle est finie. Tout ça, c’est un système fermé et il faut en prendre soin." alerte-t-il. Par ses activités, le navigateur français est souvent "sur l’eau" et il a pu remarquer qu’"il y a beaucoup trop de plastiques, qui disparaissent bien moins vite, voire qui ne disparaissent pas du tout. Et tous les jours, malheureusement, on en met plus dans la nature."
Cependant, François Gabart se dit "assez optimiste". Il souhaite faire "passer des messages, aux enfants, aux adultes" car il considère que "ça devient presque notre devoir." Et encourage les actions individuelles : "C’est vrai, ce n’est pas une personne toute seule qui va résoudre le problème dans sa globalité mais ça n’empêche qu’il peut y contribuer et je crois beaucoup à la petite part de responsabilité qu’on a et au petit espoir qu’il y a en chacun de nous pour essayer de faire quelque chose de grand au niveau collectif, au niveau mondial."
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