: Vidéo Thomas Pesquet et François Gabart, deux "héros de 2017" sur le plateau d'"Envoyé spécial"
"Envoyé spécial" a voulu terminer l'année en rendant hommage à deux "héros de 2017" : deux aventuriers épris de conquêtes, l'un sur la mer, l'autre dans l'espace. Le navigateur François Gabart et l'astronaute Thomas Pesquet étaient sur le plateau d'Elise Lucet le 21 décembre 2017.
Pour terminer l'année en beauté, "Envoyé spécial" avait invité le 21 décembre deux héros de 2017. Deux surdoués dans leur catégorie : l'un sur la mer, l'autre dans l'espace. L'un, à 34 ans, vient tout juste de pulvériser le record du tour du monde à la voile en solitaire sans escale. L'autre, à 39 ans, a passé six mois à bord de la Station spatiale internationale, à 350 kilomètres d’altitude.
Au-delà de l'exploit, ces deux aventuriers et amis ont pas mal de points communs : l'entraînement pour supporter des milieux hostiles, avec une dimension physique et psychologique, le stress de ces missions au long cours…
François Gabart revient sur un moment éprouvant
Le stress a même pu faire craquer François Gabart. En plein milieu de l'océan Indien, le générateur de son maxi-trimaran est tombé en panne. Un moment intense qu'il a partagé pour la première fois dans le reportage diffusé par "Envoyé spécial" juste avant cette interview. Ces images où on le voit fondre en larmes n'avaient jamais été diffusées. Le skipper n'avait pas voulu les envoyer à ses proches pendant la course, pour ne pas les inquiéter. "Au moment où je tourne ces images, la panne, elle est résolue. C'est des larmes de soulagement, finalement, explique-t-il. Il y a de la fatigue, de l'adrénaline, de la peur…"
Thomas Pesquet admiratif
L'incident ne l'a pas empêché de boucler son tour du monde en tête de la course… en 42 jours et 16 heures. Thomas Pesquet, lui, mettait... à peine deux heures pour faire le tour de la Terre ! "Mais c'était beaucoup plus facile ! François, il était tout seul, même s'il avait aussi une équipe au sol. Nous, on était six à bord ; lui, tout reposait sur lui", réagit l'astronaute, qui se dit admiratif. "C'est beaucoup plus difficile ce qu'il a fait lui, il n'y a même pas de comparaison", conclut-il, modeste.
Extrait d'une interview diffusée dans "Envoyé spécial".
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